Formation professionnelle dans les écoles islamiques du Kirghizistan

10:46 - July 24, 2018
Code de l'info: 3466833
Une enquête a été faite à Bichkek, sur les problèmes professionnels des diplômés des écoles islamiques et les influences idéologiques de certains pays dans ces écoles. 

Les services culturels iraniens ont déclaré à ce sujet, que les représentants du conseil des muftis du Kirghizistan avaient déclaré que le gouvernement ne reconnaissait pas leurs diplômes.

Asadollah Ayaz Oulou, diplômé d’une de ces écoles, a déclaré qu’en trois ans d’études, en plus des règles religieuses, des sciences coraniques et de la langue arabe, il avait aussi appris la soudure et la conduite. 

Ce projet a été lancé en 2014, par l’institut AVEP, avec le soutien de l’ambassade américaine. Le directeur de ce centre a déclaré que les diplômés des écoles islamiques ne pouvaient pas entrer à l’université et que les étudiants qui parlent correctement l’arabe, étaient parfois enrôlés dans les groupes extrémistes.
 

Akim Jan Orgshov, adjoint du mufti du Kirghizistan, a déclaré que le problème principal était que le gouvernement ne reconnaissait pas les diplômes de ces écoles et que les diplômés ne pouvaient pas enseigner dans les universités. 

Mamatbek Mirzabav, spécialiste des questions religieuses, a déclaré que les écoles islamiques en grande majorité, étaient financées par des pays étrangers et que cela entrainait des différences au niveau idéologique. 

« Dans beaucoup de pays, les gens qui n’ont pas de diplômés officiels n’ont pas le droit d’enseigner dans les écoles religieuses. C’est une règle générale et depuis les années 90, ces écoles ont différentes tendances qui sont parfois même contradictoires », a-t-il dit.

Zamir Tursun Kulov, représentant de la commission gouvernementale des affaires religieuses, a déclaré que dorénavant, c’est le ministère de l’enseignement qui donnera les autorisations d’ouverture de ces écoles qui seront donc reconnues comme les écoles officielles, et auront les mêmes droits.

Ces accords devraient entrer en vigueur à la fin de 2018. 

87 écoles islamiques qui ont actuellement 50 à 150 élèves, pour chacune d’entre elles, sont actives dans ce pays et les élèves y sont admis à la fin du collège. 

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