Quatre de ses gardes du corps et quatre civils ont été tués. 28 ont été blessés. Le gouverneur, cependant, est resté indemne, a déclaré à l'AFP son porte-parole Assadullah Daulatzai. Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Tareq Arian, a confirmé l'attaque et a déclaré que la plupart des blessés étaient des civils.

Bien que personne n'ait revendiqué l'attaque, les talibans sont actifs dans la région. L'attaque a été menée alors que le président Ashraf Ghani se rendait au Qatar lundi, où les pourparlers de paix avec les talibans sont mis en pause.

Il rencontrera des responsables qatariens trois semaines après le lancement de pourparlers de paix historiques entre le gouvernement afghan et les talibans.

Ghani s'arrêtera d'abord au Koweït pour présenter ses condoléances pour la mort de l'émir Cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a déclaré son porte-parole Sediq Sediqqi.

Les discussions entre les talibans et les négociateurs du gouvernement afghan, qui visent à mettre fin au conflit qui dure depuis 19 ans en Afghanistan, sont au point mort en raison de désaccords sur la manière d'élaborer un code de conduite qui guidera les discussions plus larges.

Les talibans, qui sont des sunnites purs et durs, insistent sur l'adhésion à l'école Hanafi de jurisprudence islamique sunnite, mais les négociateurs du gouvernement disent que cela pourrait être utilisé pour discriminer les Hazaras, qui sont majoritairement chiites et d'autres minorités dans le pays.

Samedi, un kamikaze a fait exploser un véhicule rempli des explosifs à l'entrée d'un bâtiment administratif dans la province orientale de Nangarhar, tuant 15 personnes, pour la plupart des civils, ont déclaré les responsables.

opoyi