Le Chef de l’État turc a prononcé un discours, vendredi, à l’occasion de l’inauguration de la mosquée Taksim, qui porte donc le nom de la plus célèbre place de la métropole Istanbul.
Erdogan a d’ailleurs effectué la grande prière hebdomadaire du vendredi dans ce nouvel ouvrage au centre d’Istanbul.
"La mosquée Taksim a déjà pris sa place parmi les symboles essentiels d'Istanbul", a-t-il assuré, citant les autres grandes mosquées de la ville, comme Ayasofya (Sainte-Sophie) ou la mosquée Çamlica, inaugurée ces dernières années.
Le président turc a rappelé que pendant des siècles, la place Taksim et ses artères principales ne comptait pas "véritablement de mosquée et lieux de culte musulman", dignes de son nom, obligeant les fidèles "à prier sur des pages de journal dans des salles ressemblant à des poulaillers".
"Après près d’un siècle et demi d’efforts, nous avons offert à Istanbul la mosquée Taksim", s’est-il félicité, se référant aux nombreux obstacles avancés pour empêcher la construction d’une mosquée dans ce lieu symbolique de la ville.
"La mosquée Taksim est comme une salutation adressée à la mosquée Ayasofya (Sainte-Sophie) que nous avons rouvert au culte récemment. C'est un cadeau en ce 568ème anniversaire de la conquête d'Istanbul", a-t-il poursuivi.
Pour le Chef de l’État, la mosquée Taksim, auprès des mosquée Ayasofya et Çamlica, sera une lanterne qui illuminera pendant de longs siècles Istanbul.
Et de conclure : "Que cette mosquée Taksim, où nous avons effectué la première prière du vendredi, soit bénéfique pour Istanbul, notre pays et l'ensemble du monde islamique".