La fermeture des médias de la résistance est une violation de la liberté d'expression
Le secrétaire général de l'Union des radios et télévisions islamiques a déclaré lors de la 10ème réunion de cette association à Téhéran, intitulée « Justice des médias et liberté d'expression », que la fermeture d'un certain nombre de chaînes satellitaires et de certains sites membres de l'Union, révélant les crimes des alliés des États-Unis dans la région, était une violation de la liberté d'expression qui n’empêchera pas le déclin des Etats-Unis ni n’ébranlera la volonté du front de résistance.
« En raison du coronavirus, l'Assemblée générale n’a pas été tenue au cours des deux dernières années, mais aujourd'hui, la 10ème Assemblée de l'Union s'est tenue sous le slogan « Justice des médias et liberté d'expression ». La justice des médias et la liberté d'expression sont les principaux objectifs de l'Union des radios et télévisions islamiques. Chacun dans le monde, devrait pouvoir voir et entendre ses propres médias, sans aucun exclusivisme. Certains essaient de s'emparer de toutes les installations médiatiques et de priver les autres de ce droit naturel, sur la base d'accusations inventées de toutes pièces. Les peuples du monde ont le droit d'avoir accès aux médias de leur choix. Priver les gens qui recherchent des médias honnêtes qui luttent contre l’oppression, est une injustice. Aujourd'hui, le slogan de la liberté d'expression est une arme aux mains de l'arrogance mondiale, pour diriger l’opinion, mais quand il s'agit de ceux qui parlent honnêtement, ils sont expulsés car ils vont à l’encontre des intérêts des pays arrogants. Nous ne pouvons pas rester silencieux face aux assassinats d'enfants par le régime sioniste, en Palestine, et à l’oppression du peuple du Yémen. Nous ne pouvons pas assister aux crimes des terroristes mercenaires en Afghanistan et au martyre des étudiants. Nous ne pouvons pas être témoins des crimes des États-Unis et du régime sioniste en Syrie, en Irak et en Palestine, et rester silencieux. Nous avons le devoir de transmettre au monde, les grandes victoires du Front de la résistance dans la guerre de 12 jours à Gaza, la présence glorieuse du peuple syrien et la grande victoire du peuple iranien aux élections. Les enseignements religieux nous ont appris à être l'ami des opprimés et l'ennemi des oppresseurs. Nous, les justes, resterons immortels dans le domaine des médias, et ce sont l'arrogance mondiale et le sionisme qui s’effondreront », a-t-il déclaré.
Abdul Ali Asgari, chef de la radiotélévision de la République islamique d'Iran, a déclaré : « Nous sommes dans une période de guerre médiatique et dans cette confrontation médiatique, il était nécessaire que cette union soit formée pour créer un mouvement mondial contre les médias du système de domination et pour dénoncer l'oppression que subissent les nations musulmanes. Le succès de cette union a provoqué la colère des ennemis qui ont fermé les sites Web de ces médias de façon honteuse. Les Américains revendiquent la liberté d'expression, notamment sur Internet, mais ces médias étaient si influents qu'ils ont été obligés de les fermer. Les Américains doivent savoir que c’est un signe de leur faiblesse et de leur découragement, que les médias de la résistance agiront plus fort que jamais et que ces sanctions ne feront qu’augmenter la haine des peuples envers les États-Unis ».
Mazr al-Baqa, directeur du réseau satellitaire irakien Al-Ghadir, était un des orateurs de ce sommet et a déclaré : « Nous devons nous appuyer sur l’énergie de la jeunesse musulmane et sa présence aux côtés de pays comme le Yémen, l'Irak, la Syrie, la Palestine et le Liban. Malheureusement un certain nombre de pays arabes sont influencés par la domination américaine, acceptent les décisions des organisations occidentales, n'accordent aucune valeur à leur nation et penchent pour le régime sioniste dans la question palestinienne ».
La 10ème session de l'Assemblée générale de l'Union des radios et télévisions islamiques rassemblaient des responsables de médias, des experts politiques et des responsables culturels, de Téhéran, Bagdad, Beyrouth, Gaza, Kaboul, Istanbul et Sanaa.
