Les pays arabes doivent tirer les leçons de l'amitié avec les États-Unis
« Ceux qui disent que le Parti démocrate américain peut affronter l'Iran ne disent pas la vérité. Au contraire, il faut savoir que l'Iran est opposé aux États-Unis, que les républicains soient au pouvoir ou les démocrates, et qu'il n'y a aucune puissance au monde qui soit plus prête à affronter les États-Unis que l'Iran. En revanche, le Parti démocrate est plus que tous, prêt à tout offrir à l'Iran. C'est la première fois que j'écris ceci et seuls le comprennent ceux qui connaissent bien la situation internationale. Je dis cela pour que certains pays arabes connaissent leurs limites et comprennent ce qui se passe autour d'eux, pour que la nation arabe se réveille et que les pays arabes comprennent qu'après le retrait des États-Unis d'Afghanistan, la sécurité de la région dépend de l'Iran, et qu’ils doivent s'allier avec l’Iran et profiter de son expérience.
Après la victoire de la Révolution islamique, le Parti démocrate a tenté d'attirer la République islamique avec des propositions alléchantes et a même proposé à l’Iran, de monopoliser le commerce du pétrole dans la région, et d'être le seul pays qui régule les affaires pétrolières, fixe les prix au niveau mondial, et le distribue. Mais l'imam Khomeiny a rejeté toutes ces offres et déclaré que les Etats-Unis étaient le grand diable. Le Parti démocrate s'est rendu compte qu'il avait perdu l'Iran et a ordonné à Saddam Hussein d'attaquer l'Iran, demandant au Conseil de coopération du Golfe persique de payer pour la guerre et appelant de nombreux pays arabes, comme le Soudan, l'Égypte, la Libye et d'autres en Afrique, à soutenir l'armée irakienne et à combattre la révolution islamique. Les États-Unis ont fourni des armes à l'Irak et facilité le commerce d'armes balistiques de l'Union soviétique avec l'Irak, avec lesquelles Saddam Hussein a bombardé les villes iraniennes. Après l'échec de tous ces pays à vaincre la Révolution islamique, le Parti démocrate s'est rendu et vous avez pu voir que chaque président démocrate qui entrait à la Maison Blanche, commençait à construire des mécanismes de négociation pour ramener l'Iran aux États-Unis, et c'est ce que Bill Clinton et Obama ont fait. Biden s'y emploie aujourd'hui, au point que même l'ancien secrétaire d'État démocrate, John Kerry, risque d’être jugé car Trump l'a accusé de travailler pour l'Iran. Tout comme l'Iran a remporté la confrontation directe avec les États-Unis et ses alliés, il a également remporté de nombreux combats dans la région. Le Hezbollah, principal allié de l'Iran, a vaincu Israël à deux reprises, en 2000 et en 2006, et a imposé de nouvelles équations à l'ennemi sioniste. Aujourd'hui, Israël est capable de bombarder la Syrie avec des avions et des missiles Tomahawk, mais ne peut pas tirer une seule balle sur le sud du Liban, par peur du Hezbollah. Le mouvement Houthi, comme d'autres alliés iraniens, a réussi au Yémen, alors que la majorité des pays arabes, avec le soutien international des États-Unis, de la Grande-Bretagne et d’autres pays européens, avaient formé une coalition pour envahir le Yémen. Ce sont les Houthis qui imposent leurs conditions aujourd'hui. Les groupes de résistance en Palestine, qui ont publiquement déclaré leur soutien à l'Iran, imposent de nouvelles conditions au régime des occupants, et enregistrent continuellement des victoires étonnantes sur l'ennemi israélien.
Je conseille aux Arabes et à ceux du Liban, d'Oman et de Jordanie, de sortir du rêve américain, car tout a changé pendant qu'ils dansaient et remettaient des médailles et des insignes à des commandants qui n’avaient même pas participé à un combat, l'Iran a sacrifié ses guerriers partout au Moyen-Orient. Alors que les Arabes dépensaient leur argent dans les réseaux satellitaires et la mode, l'Iran s'est amélioré sur les plans médicaux, militaires et économiques, et est entré dans l'espace. Lorsque les Arabes étaient fiers de leur luxe, le peuple iranien avec patience, a hissé le drapeau de la chère République islamique et a enduré le siège et les sanctions. Les Arabes doivent se tourner vers l’Iran et en tirer des leçons avant de finir comme les Afghans qui étaient amis avec les Américains », a-t-il dit.
