L’Hodjat-ul-islam wal-Muslimin Shahriari, organisateur de cette session, a déclaré : « L'ennemi n'a pas cessé de diviser les pays islamiques et aujourd'hui, poursuit cette politique en Irak, au Yémen, au Liban et en Syrie. Si nous voulons neutraliser ce projet de l’ennemi, nous devons rechercher la formation d'une seule nation islamique et d’une unité régionale. Six agences de renseignement ont créé Daesh pour présenter un visage dur et violent de l'islam, mais heureusement, ce complot a échoué grâce aux efforts de la résistance islamique. Afin de créer la phobie du chiisme, l'ennemi a eu recours à d’autres projets globaux comme la création des « chiites britanniques » et a accusé l'Iran de vouloir transformer les pays islamiques en pays chiites. Nous devons éliminer ces accusations en établissant des relations culturelles profondes, et une véritable fraternité avec les sunnites. L'espace virtuel a fourni une opportunité d'envoyer des messages culturels sans présence physique. Certains pensent que le cyberespace est un outil, alors que les discussions dans le cyberespace, sont des questions de gouvernance. L'ennemi obtient toutes les informations à travers cet espace, nous devons donc faire très attention à notre comportement. Pour cette raison, nous avons essayé de créer une plate-forme de communication sécurisée, et à cette fin, nous avons conçu le logiciel Rubix, qui peut être installé dans 10 langues vivantes du monde. La deuxième étape consiste à rassembler les réalisations culturelles de la République islamique d'Iran dans le domaine international, dans le réseau « Sa’id » où les attachés culturels peuvent partager leurs expériences, opinions et points de vue ».
La 10ème réunion des conseillers culturels iraniens était animée par Sa’id Mohammad, conseiller du président et secrétaire du Conseil suprême des zones franches, qui a déclaré : « Les zones franches et les zones économiques spéciales du pays en raison de leur proximité avec les pays voisins et récemment en raison de l'élargissement de leurs activités, représentent de nombreux domaines de coopération avec les services culturels iraniens à l’étranger. Des points d'entrée et de sortie des zones franches, nous sommes prêts à apporter de bons produits culturels et artisanaux au pays cibles, dans le but d'améliorer le niveau des relations culturelles, d'exporter nos produits et de jeter les bases d'une meilleure communication entre les gouvernements et les nations. Quinze zones de libre-échange sont actuellement actives en République islamique d'Iran, et trente-trois zones économiques sont actives dans le projet de développement global. Nous sommes prêts à fournir le maximum de services pour attirer les touristes et organiser des échanges culturels grâce à un protocole d'accord. A cet effet, outre les zones franches frontalières, nous avons également entamé des négociations avec des représentants de Chine, de Russie, du Qatar, d'Oman et de Syrie, afin d'utiliser les capacités des zones franches au-delà des frontières ».
Alireza Zakani, maire de Téhéran, au cinquième jour de la 10ème réunion des attachés culturels iraniens, a déclaré : « Grâce aux efforts de certains ambassadeurs du front culturel à l'étranger, des accords ont été conclus entre Téhéran et des villes comme Paris, Pretoria, Douchanbé, La Havane, Istanbul, Bagdad, Pékin, Kaboul et Moscou, mais il y a d'autres grandes villes qui ont cette possibilité en raison de nos nombreuses affinités culturelles. Les conseillers culturels iraniens sont les porte-drapeaux de la révolution qui est avant tout, une révolution culturelle. Les représentants de ce système et de cette révolution ont une grande responsabilité, et nous espérons que grâce à ces efforts et ces activités de terrain, le drapeau sera levé plus haut chaque jour. Dans l'exportation culturelle, qui a des aspects matériels et spirituels, nous n'avons pas eu le succès que nous avons eu dans le domaine politique. Téhéran qui devrait être considéré comme un pays plutôt qu'une ville avec ses dix millions d'habitants, possède de nombreux attraits touristiques. Cependant, en raison de son expansion non planifiée à l'est et à l'ouest, Téhéran a besoin d'une transformation pour que la devise « service, participation et progrès » s'applique à cette ville historique et culturelle. Pour cette raison, nous avons envisagé plusieurs méga projets comme la création de 335 stations de métro. Actuellement, seulement 143 stations sont actives. Nous avons commencé nos efforts pour donner à la ville les moyens d'offrir un maximum de confort aux citoyens, de gérer l'hébergement de plus d'un million de sans abri, de promouvoir les activités internationales et d'exporter les biens culturels aux publics étrangers. Dans la poursuite de la mise en place de ces infrastructures, nous avons donné des dizaines de milliers de mètres carrés de terrain appartenant à la municipalité, à l'université, pour la création d’un parc technologique dans la banlieue de Téhéran ».