Elle aurait commenté sur un ton satirique, en langue arabe sur sa page Facebook, des versets du Coran et des hadiths du prophète Mahomet.
Fatema Karim, 39 ans, avait été interrogée par la police le 15 juillet et était en détention depuis, précise son frère Bouazza Karim.
Elle a été jugée pour avoir commenté sur un ton satirique, en langue arabe sur sa page Facebook, des versets du Coran et des hadiths du prophète Mahomet, considérés comme sacrés dans la tradition musulmane.
La blogueuse et militante des droits de l'homme, qui a l'intention d'interjeter appel, a excipé (invoque un fait pour en tirer une exception) de son droit à la liberté d'expression, garanti par la Constitution marocaine, devant le juge, ajoute son frère.
Elle a également présenté publiquement des excuses à "quiconque s'est senti offensé" par ses publications, assurant n'avoir jamais eu l'intention de porter atteinte à l'islam, religion d'État au Maroc.
TV5