Ces insultes ont été largement condamnées par les musulmans, et Kadyrov, président de la Tchétchénie, a souligné son engagement à trouver et punir les responsables. En réponse aux actions de ces soldats ukrainiens, Kadyrov a écrit : « C'est du vrai fascisme et du satanisme. S'il y avait un Tchétchène ou un Musulman à proximité, vous n'oseriez même pas toucher au Coran. Je ne reculerai devant aucun effort pour vous trouver et vous punir. Je demande à Dieu, Tout-Puissant, de hâter l'achèvement de votre affaire ».
Kadyrov a également fermement condamné les musulmans qui combattent dans les rangs du régime de Kiev, et déclaré : « Comment pouvez-vous combattre aux côtés de gens qui insultent le Coran et sont des ennemis de Dieu ? ».
Cheikh Abdullah Jaberi, secrétaire général du mouvement « Ummah » au Liban, a condamné ce geste qui risque de transformer la guerre en Ukraine en une guerre de religion.
Selon Jaberi, la profanation du Coran en Ukraine, est similaire aux actions des sionistes qui insultent les valeurs sacrées.
Le secrétaire général du mouvement « Ummah » a ajouté : « Aujourd'hui, les dirigeants ukrainiens doivent s'expliquer et présenter des excuses aux musulmans. Ce n'est pas la première fois que cela arrive mais c'est la première fois que cela est publié dans les médias. Les organisations islamiques, la Ligue arabe et les organisations des droits de l'homme doivent avoir une position claire concernant ce crime ».
Mohammad Al-Bagdad, directeur des médias et du service des documents du Conseil islamique suprême d’Algérie, a condamné cet acte et évoqué la « manière éhontée » dont se sont comportés les soldats ukrainiens.
Al-Bagdad a considéré cette action comme une violation flagrante des valeurs et des normes que revendiquent l'Occident sur le respect des valeurs sacrées et des différentes cultures.
Dans une interview accordée au réseau « Russie al-yaoum », Sadegh Al-Nablesi a déclaré que cet acte entrait dans la droite ligne d'une nouvelle idéologie extrémiste en Ukraine, qui cherche à développer les conflits religieux. Nabulsi a décrit cet acte comme un message et une menace des extrémistes ukrainiens aux soldats musulmans de l'armée russe.