Sayed Hassan Nasrallah :

L'assassinat des commandants de Gaza aboutira à une confrontation d’envergure

8:27 - May 13, 2023
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Téhéran(IQNA)-Le secrétaire général du Hezbollah a prononcé un discours à l’occasion du 7e anniversaire du martyre de Sayed Moustafa Badreddin, éminent commandant du Hezbollah, à l’école Al-Mahdi de Beyrouth.

Selon Al Manar, Sayed Hassan Nasrallah a prononcé un discours, vendredi 12 mai, à la salle Martyr Sayed Mohammad Baqer Sadr de l’école Al Mahdi de Bayrouth, à l’occasion de l’anniversaire du martyre de Moustafa Badreddin, émiment commandant du Hezbollah libanais.

Le secrétaire général du Hezbollah prononce un discours chaque année, depuis la date du martyre de ce commandant en 2008.

Nasrallah a salué Badreddin comme un "commandant perspicace" doté d'une connaissance approfondie et d'une mentalité stratégique, affirmant qu'il avait obtenu toutes les "médailles honorables" qu'un combattant de la résistance pouvait obtenir.

Le chef du Hezbollah a déclaré que les appels répétés de Badreddin à travailler sous une bannière unifiée manifestaient l'unité de l'Axe de la Résistance.

Il a dit que Benjamin Netanyahu avait lancé la dernière campagne meurtrière de bombardements et d'assassinat dans la bande de Gaza dans le but de détourner l'attention de la crise en Israël, mais que la tactique du Premier ministre israélien n'avait pas donné les résultats escomptés.

Nasrallah a présenté ses condoléances au mouvement de résistance du Jihad islamique palestinien pour le martyre de ses commandants lors des récentes frappes aériennes israéliennes.

Il a évoqué la réadmission de la Syrie dans la Ligue arabe après plus d'une décennie et a salué comme une "étape importante" l'invitation du président syrien Bashar al-Assad au sommet arabe la semaine prochaine.

"La Syrie est restée en place et n'a pas changé de position ou d'axe", a déclaré le chef du Hezbollah.

"Tous les développements positifs en Syrie ont eu lieu avec la bénédiction de la fermeté de ses dirigeants, de son armée et de son peuple."

"Ce qu'il faut, c'est le rétablissement des relations libanaises avec la Syrie", a-t-il déclaré. "Si le Hezbollah avait été chargé de prendre la décision au Liban, les relations avec la Syrie auraient été rétablies depuis longtemps."

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