L’application de la charia dans le gouvernement religieux, concerne toute personne qui a une affiliation et une responsabilité religieuses. La religiosité de la société est une volonté divine. Dieu a dit dans de nombreux versets, en parlant de la providence divine :
«وَلَوْ شَآءَ رَبُّكَ لَءَامَنَ مَن فِى ٱلْأَرْضِ كُلُّهُمْ جَمِيعًا ۚ أَفَأَنتَ تُكْرِهُ ٱلنَّاسَ حَتَّىٰ يَكُونُوا۟ مُؤْمِنِينَ »
« Si ton Seigneur l'avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? » (Coran 10 :99)
Lorsque nous disons que l’application de la charia, dans la société, doit suivre des règles et des lois, il est nécessaire de déterminer l'étendue de son domaine.
En fait, l’application de la charia relève du domaine des droits sociaux et non de décisions individuelles et privées. Des actes comme la prière, le jeûne… ne font pas partie du champ d'application de la charia dans le système religieux et la société religieuse, bien que ces actes doivent être conseillés mais ne sont pas obligatoires et ne pas s’y conformer ne doit pas être puni.
Dans la discussion sur l’hijab, on dit que l’absence d’hijab est une atteinte à la pudeur. Un juriste et un commentateur ont-ils dit cela ?
Les juristes ne considèrent pas la règle de l’hijab dans le cadre public, et tous les juristes ont dit que ce verset a été révélé car les femmes des croyants sortaient la nuit et étaient attaquées par des gens qui pensaient qu’elles étaient des esclaves.
C'est pourquoi le Coran émet cette décision afin qu'ils ne soient pas dérangés.
Par conséquent, si vous voulez que la charia soit mise en œuvre dans la société, cela ne se fera pas avec la contrainte.
Extrait d’un discours de Seyed Mohammad Ali Ayazi, professeur au centre islamique de Qom lors de la présentation du livre « Le domaine d’application de la charia dans le gouvernement islamique »