Le fait que l’arabe soit la langue de la révélation du Coran, a été signalé plusieurs fois dans le Coran, ce qui montre son importance :
«إِنَّا أَنْزَلْناهُ قُرْآناً عَرَبِيًّا لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُون «
« Nous l'avons fait descendre, un Coran en [langue] arabe, afin que vous raisonniez » (Coran 12 :2)
Ce point est également indiqué dans les versets 113 de la sourate Taha, 28 de la sourate Zumar, 37 de la sourate Raad et 12 de la sourate Ahqaf, et les experts en ont donné différentes interprétations.
Ragheb Esfahani, dans son dictionnaire, considère l'arabe comme une langue éloquente et claire qui établit la vérité et clarifie le mensonge. La langue arabe en raison du grand nombre de pronoms, ses différents pluriels, la différence entre le masculin et le féminin, ses allusions et ses métaphores, permet d’exprimer le plus grand volume de contenus dans le plus petit volume de mots, sans aucune ambiguïté.
Outre ces aspects de la langue arabe qui la distinguent des autres langues, la beauté de l'expression est une autre caractéristique de cette langue. Le Coran lui-même, déclare que la tradition de Dieu est qu'Il envoie un Prophète qui parle la langue de son peuple, comme le Prophète a été envoyé aux Arabes, son livre devait être en arabe :
» وَلَوْ جَعَلْنَٰهُ قُرْءَانًا أَعْجَمِيًّۭا لَّقَالُوا۟ لَوْلَا فُصِّلَتْ ءَايَٰتُهُۥٓ ۖ ءَا۬عْجَمِىٌّۭ وَعَرَبِىٌّۭ ۗ «
« Si Nous en avions fait un Coran en une langue autre que l'arabe, ils auraient dit : « Pourquoi ses versets n'ont-ils pas été exposés clairement ? quoi ? Un [Coran] non-arabe et [un Messager] arabe ? » (Coran 41 :44)
Avant et après la révélation du Coran, les Arabes malgré leur ignorance connaissaient de nombreuses règles de rhétoriques et avaient une grande habileté en poésie. Le Coran leur a demandé d'apporter une sourate comme les sourates du Coran, mais non seulement eux mais ceux qui suivirent, ne purent apporter une telle sourate.