Il est nécessaire de boycotter les pays protecteurs des autodafés du Coran
Lors du webinaire international intitulé "Livre Bien-aimé", le professeur Muhammad Azmi Abdul Hamid, président du Conseil des organisations islamiques non gouvernementales de Malaisie, a souligné la nécessité de sanctionner et d'annuler les échanges commerciaux des pays musulmans avec les gouvernements soutenant la profanation du Coran.
Il a déclaré que les pays musulmans devraient prendre la décision de mettre fin aux échanges commerciaux avec les pays qui soutiennent les insultes aux saintetés islamiques et y répondre.
Le professeur Muhammad Azmi Abdul Hamid a participé à un webinaire international intitulé "Livre Bien-aimé", organisé mardi 1er août, par l'Agence Internationale de Presse Coraniques (IQNA).
Lors de son discours, il a souligné l'importance de comprendre la perception de l'islam par les pays occidentaux, qui est souvent entachée de préjugés. Il a également souligné le rôle des médias occidentaux dans la mauvaise perception de l’islam.
Ce spécialiste des questions économiques de Malaisie a déclaré : "Il est essentiel de comprendre en premier lieu le système économique mondial et comment ils contrôlent les ressources des nations musulmanes, sachant que les pays musulmans manquent d'une organisation adéquate en matière économique. Malheureusement, de nombreux pays musulmans dépendent économiquement des pays occidentaux dans différents domaines tels que la technologie, le commerce, etc."
Il a ajouté : "Tout cela a conduit à l'incapacité des pays musulmans à s'unir économiquement, et cette désunion se reflète également dans leurs relations économiques internes. Cela a conduit à un manque de succès économique des pays musulmans et à leur soumission au système économique mondial."
"Il est nécessaire que les pays musulmans soient conscients des outils économiques dont ils disposent. Les pays musulmans disposent de divers instruments dans le domaine de la finance islamique, qui pourraient éventuellement servir de substitut au système économique dominant dans le monde", a-t-il ajouté.
