Développements à Gaza et questions sur la création de nouvelles institutions de défense des droits de l'homme
Abed Akbari, expert des questions européennes et ancien directeur de l'Institut d'études et de recherches internationales contemporaines « Abrar » de Téhéran, dans une interview avec l'Agence iranienne de presse coranique (Iqna), sur l'effet de la poursuite des crimes israéliens contre Gaza et l'émergence de divergences entre les gouvernements et les nations occidentales, sur la question palestinienne, a déclaré : « Les événements récents ont amené les peuples occidentaux à se poser des questions, graves et importantes, et les doutes antérieurs sont apparus avec une plus grande intensité. En fait, ces jours-ci, les Européens se demandent sérieusement pourquoi ils doivent financer la violence et le racisme des sionistes. Les marches de protestation massives, ces jours-ci, dans les grandes villes européennes, pour soutenir la Palestine et condamner les crimes d'Israël, constituent l’aspect objectif et pratique de cette question morale fondamentale.
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Akbari a évoqué l'impact de cette atmosphère anti-israélienne sans précédent dans l'opinion publique des Européens, sur les autorités politiques de ces pays, et déclaré : « Cette atmosphère rend très coûteux, pour les autorités européennes, de continuer à soutenir les sionistes. Récemment, nous avons vu le ministre espagnol des Affaires étrangères prendre position et condamner les actions du régime sioniste, malgré l’opposition des dirigeants de certains autres pays européens et des médias au service du sionisme.
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Certains penseurs et intellectuels d'Allemagne et de France ont apporté leur soutien aux populations de Gaza, et ont été critiqués par les dirigeants de leurs pays. Mais désormais, avec l'intensification des attaques sionistes et l'élargissement des massacres d'innocents à Gaza, le coût du soutien des dirigeants des pays européens au régime sioniste, est beaucoup plus élevé qu'auparavant, face aux critiques sérieuses de parties du peuple et d'organisations non gouvernementales actives dans le domaine de la défense des droits humains qui empêchent certains médias de prendre position unilatéralement en faveur d'Israël, comme c’était le cas auparavant.
Sérieuses questions sur la double vision des hommes d’État occidentaux sur les droits de l’homme
Jürgen Tudenhofer, homme politique et essayiste allemand, il y a quelques jours, a posé cette question aux dirigeants et responsables occidentaux, et leur a demandé pourquoi ils avaient gardé le silence et n'avaient pas soutenu le peuple opprimé de Gaza, après tous les crimes du régime sioniste, en particulier après la destruction de l'hôpital Al-Ma’madani. L'examen des commentaires sous ce tweet, dont l'audience était majoritairement issue de la communauté germanophone, a montré que la majorité des internautes était d'accord et confirmait l'opinion de l'auteur.
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Le silence des responsables et des hommes d'État allemands face aux crimes d'Israël, a suscité de sérieuses questions et aujourd'hui, du moins en Allemagne, un doute fondamental s'est formé sur la nécessité soutenir le régime sioniste.
Le sentiment de nécessité de créer de nouvelles institutions des droits de l’homme
Akbari a déclaré : « La période de transition de l'ordre mondial est un fait. Nous mentionnons les exigences de ce nouvel ordre, y compris dans les institutions. L’ordre établi qui existe, présente une série de faiblesses, de lacunes et d’inefficacités, et l’une des plus importantes de ces lacunes est la question des droits de l’homme. Aujourd'hui, les gens partout dans le monde, en raison des développements en Palestine et des crimes sans précédent du régime sioniste, sont témoins de l'inefficacité des organisations de défense des droits de l'homme et de promotion de la paix.
L’opinion publique se demande s’il n’est pas nécessaire de créer de nouvelles institutions pour la protection des droits de l'homme. Il semble qu'avec la poursuite des crimes sionistes à Gaza, cette question, importante et sérieuse, sera davantage discutée dans les prochains jours, et suscitera davantage de discussions dans le domaine de l'idéologies et de l'action.
