L'OCI condamne l’agression israélienne à Gaza

9:05 - November 12, 2023
Code de l'info: 3486602
RIYAD(IQNA)-Les dirigeants des pays arabes et musulmans se sont réunis samedi à Riyad pour un sommet d’urgence sur Gaza. Ils ont condamné « les actions barbares des forces israéliennes à Gaza, mais se sont abstenus d’annoncer des mesures économiques et politiques punitives contre Israël ».

Selon le site d’information nouvelles-dujour, un embargo sur les armes et les munitions contre Israël c’est notamment ce que dit le communiqué de presse du Ligue arabe et la demande de l’Organisation de la coopération islamique. Avant la diffusion du communiqué, les dirigeants ont pris la parole à tour de rôle. Globalement, ils ont appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. 

Ils critiquaient également l’Occident. L’émir du Qatar Cheikh Tamim Al Thani, par exemple, se demandait « Combien de temps encore la communauté internationale traitera-t-elle Israël comme s’il était au-dessus du droit international ? « . «  Nous observons cette politique de deux poids, deux mesures (…). Je parle de pays qui (…) ferment les yeux sur le non-respect par Israël des fondements du droit international », a déclaré de son côté le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal bin Farhane.

Le communiqué final du sommet a rejeté les arguments d’Israël selon lesquels il agissait dans un état de « auto défense  » et a exigé que le Conseil de sécurité de l’ONU adopte une résolution  » obligatoire  » pour mettre fin au  » agression » Israélien. Il a également rejeté toute solution politique future au conflit qui maintiendrait la bande de Gaza séparée de la Cisjordanie occupée par Israël.

Le communiqué ordonne également « Imposition » de l’entrée d’aide humanitaire, de nourriture, de médicaments et de carburant à Gaza. Autrement dit, l’entrée, même par la force, de l’aide à Gaza. Une formule très forte qui traduit le mécontentement des gouvernements des pays arabo-musulmans. L’Arabie saoudite, qui, aux côtés des Émirats arabes unis, du Qatar et d’autres pays arabo-musulmans, a envoyé une aide massive à Gaza via l’Égypte. Une aide qui dépasse largement celle du reste du monde, mais dont la majorité n’a toujours pas pu revenir en raison du refus israélien.

L’Algérie et le Liban, notamment, ont proposé à certains pays de rompre les relations économiques et diplomatiques avec Israël et de cesser de fournir du pétrole à ce pays et à ses alliés, selon des diplomates arabes. Cependant, au moins trois pays, dont les Émirats arabes unis et Bahreïn, qui ont normalisé leurs relations avec Israël en 2020, ont rejeté la proposition. Avant la publication du communiqué final, le président syrien Bashar al-Assad a déclaré que l’absence de mesures punitives contre Israël rendrait le sommet  » insignifiant « .

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