Le ministère a également averti que d'autres mosquées en Inde, notamment la mosquée Gianavapi à Vârânasî et la mosquée Shahi Eidgah à Mathura, sont confrontées à des menaces similaires de profanation et de destruction.
Le temple Ram, un des dieux de l'hindouisme, inauguré par le Premier ministre indien, Narendra Modi, a été construit sur un terrain qui abritait autrefois la mosquée Babri datant du XVIe siècle. La destruction de cette mosquée avait provoqué des émeutes qui avaient fait 2000 morts, en majorité parmi les musulmans.
En 2019, la Cour suprême de l’Inde a statué que le terrain appartenait aux hindous et a proposé aux musulmans de construire une nouvelle mosquée, mais la construction n’a pas encore commencé.
Mashaal Hussain Malik, assistant spécial du Premier ministre du Pakistan pour les droits de l'homme et l'autonomisation des femmes, a également demandé aux pays islamiques de sanctionner l'Inde pour la destruction des signes de la civilisation islamique dans ce pays. Il a déclaré que les hindous et les musulmans vivaient en paix dans la ville d'Ayodhya, depuis des siècles, mais que depuis que Modi avait pris le pouvoir, la communauté musulmane avait subi des pertes de vies et de biens, et la destruction de ses lieux de culte.
Environ 8 000 personnes, dont des hommes politiques, des militants économiques et des chefs religieux, ont participé à l'ouverture du temple. Plus de 10 000 policiers ont été déployés pour sécuriser la ville. En outre, les mesures de sécurité ont été intensifiées dans tout le pays, en particulier dans les zones où il existe un passé de violences hindoues contre les musulmans.