L’Iran et le Liban sont deux ailes de la résistance dans le monde
Les éditeurs libanais ont toujours été présents à la Foire internationale du livre de Téhéran, mais la maison d'édition « Amjad » et l'institut culturel « Al-Marqaz-e-Islamiyeh al-darasat » gérés par Seyed Abdullah Morteza Al-Omili, chercheur et écrivain, sont les éditeurs les plus importants et bien sûr les plus connus, qui ont participé à plus de 100 expositions à Téhéran et en province.
La 35ème Exposition internationale du livre de Téhéran a été l’occasion de s'entretenir avec cet éditeur actif dans le domaine de l'édition de livres historiques et religieux, et d'ouvrages liés à la « culture de la Résistance », qui possède une connaissance approfondie de la culture iranienne.
28 ans de coopération avec des expositions de livres et de Corans
Dans une interview accordée à l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), Seyed Abdullah Morteza Alamili a souligné que 36 ans se sont écoulés depuis la création de la maison d'édition « Amjad », et a déclaré : « Ma première expérience de participation à la Foire internationale du livre de Téhéran, remonte à l’année 1374 et depuis cette date, j'ai eu l'occasion de participer à plus de 100 Foires du livre dans les différentes provinces d’Iran, ainsi qu'à l’Exposition internationale coranique pendant le mois sacré du Ramadan. En plus de présenter les œuvres des publications « Amjad » et de l'institut culturel « Al-Marqaz-e-Islamiyeh al-darasat », nous présentons des œuvres de plus de 30 autres éditeurs libanais à l'exposition de cette année, et dans la partie virtuelle, nous présentons également un certain nombre de livres d'éditeurs de Beyrouth et du Liban.
Le Liban est l'un des principaux centres d'impression, d'édition et de distribution d'ouvrages et de livres dans la région du Moyen-Orient et dans les pays arabes. L'une des principales raisons de notre participation à la Foire internationale du livre de Téhéran, est le lien culturel et civilisationnel étroit qui existe entre l'Iran et le Liban. Au cours des deux dernières décennies, la « culture de la résistance » est devenue un pont entre l'Iran et le Liban, dans le domaine du renforcement des relations culturelles. Les livres sur la résistance iranienne et l'éducation religieuse, sur l'histoire des religions, sur les biographie des personnalités de l'Islam, sur les principes de l'Islam et sur le Coran, comptent parmi les livres les plus importants du portefeuille culturel des familles libanaises.
Les livres iraniens de littérature, de poésie mais aussi les ouvrages liés à la culture de la résistance, font partie des livres qui ont eu un grand succès auprès du public libanais. Parmi ces ouvrages, je peux citer près de 700 biographies et mémoires de martyrs iraniens, comme le Martyr Hemmat, le Martyr Kolahdouz et le Martyr Ebrahim Hadi, traduites et publiées par la maison d’édition « Amjad » et l'Institut « Al-Marqaz-e-Islamiyeh al-darasat ».
La nécessité d'expliquer la culture de la résistance
Cette catégorie de livres, certains autres livres des éditions « Amjad », ainsi que des ouvrages traduits d’auteurs d'autres pays, sont exportés vers les pays arabophones via le Liban.
Les relations culturelles entre l'Iran et le Liban, permettent d’expliquer le phénomène de la résistance, de la résistance au régime d'occupation d'Al-Qods et à tous les ennemis de l'Islam. Outre le rassemblement d'éditeurs de différents pays, cela permet de transférer les dernières expériences dans le domaine de l'édition, d'une part, et d'autre part, cela peut renforcer les relations culturelles entre les éditeurs du monde et l’Iran.
Les événements auxquels nous assistons, dans la région du Moyen-Orient, notamment au Liban, nous ont confrontés à un peu de stagnation et d’arrêt dans nos publications, mais d'un autre côté, la joie de soutenir le peuple palestinien et de nous concentrer sur des travaux de recherche pour l'écriture d'ouvrages centrés sur la résistance du peuple de Gaza et les effets de la tempête d’Al- Aqsa, sont les aspects positifs de cet événement ».
