Le juge Nawaf Salam, président de la Cour internationale de Justice, a déclaré que l'Afrique du Sud avait demandé à la Cour d'adopter des mesures supplémentaires, compte tenu des opérations militaires à Rafah.
La Cour internationale de Justice avec 13 voix pour et 2 voix contre, a ordonné l'arrêt immédiat des opérations militaires du régime sioniste à Rafah, et a exigé la réouverture du Passage de Rafah pour permettre l’entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné que la décision du Tribunal de La Haye était contraignante et que toutes les parties devaient s'y conformer.
Josep Borrell, responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, a réagi à cette décision et a déclaré que l'Union européenne devait choisir entre soutenir les institutions internationales ou soutenir Israël.
Ahmed Abul Ghait, secrétaire général de la Ligue arabe, a salué la décision du tribunal et a déclaré : « Le non-respect par Israël, de cette décision, signifie une violation supplémentaire du régime sioniste, de la convention sur le génocide ».
Jamal Rushdi, porte-parole du secrétaire général de la Ligue arabe, a ajouté : « Ce verdict montre que la Cour de La Haye et ses juges sont convaincus qu'Israël n'a pas respecté les conditions fixées par cette cour, en mars dernier ».
Amnesty International a déclaré que le régime sioniste devait adhérer à l'ordonnance du tribunal de La Haye, qui exige la cessation des opérations militaires contre Rafah. Rami Abdo, chef de cet organisme de surveillance, a déclaré que les décisions de la Cour de La Haye sont contraignantes, qu'il n'est pas nécessaire de les faire approuver au Conseil de sécurité, et que seule cette cour a le pouvoir de les annuler.
Les pays arabes au Conseil de sécurité ont également salué cette décision et déclaré que le régime sioniste devait se conformer, sans délai, aux mesures temporaires de la Cour de La Haye.
Cyril Ramaphosa, président de la République d'Afrique du Sud, a salué la nouvelle décision de la Cour internationale de Justice de mettre immédiatement fin aux opérations militaires du régime sioniste à Rafah, et a déclaré que l'incompétence du Conseil de sécurité de l'ONU à mettre fin aux souffrances de la population de Gaza, était inquiétante.
Le Premier ministre du Pakistan a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU et à la communauté internationale, d'agir pour que les sionistes rendent des comptes et respectent le verdict de la Cour de La Haye.
Le ministre turc des Affaires étrangères a également salué l'ordre du tribunal de La Haye de mettre fin à l'attaque contre Rafah, et de rouvrir les points de passage pour fournir de l'aide à la bande de Gaza.
Le ministère des Affaires étrangères de Malaisie a salué cette décision et a demandé à la communauté internationale d'obliger le régime sioniste à adhérer à toutes ses clauses.
Le Premier ministre irakien a déclaré que la décision de la Cour internationale de Justice sur la nécessité d'arrêter immédiatement la guerre contre Rafah, montrait que la conscience morale existait toujours dans le monde.
L'Égypte a salué cette décision et annoncé que le Caire souhaitait que Tel-Aviv se conforme à ses obligations légales, concernant la Convention pour la prévention et la répression du génocide. Le ministère égyptien des Affaires étrangères a souligné que légalement, Israël était entièrement responsable de la situation humanitaire désastreuse dans la bande de Gaza. L'Égypte a demandé à Israël de mettre fin à toutes ses politiques contre le peuple palestinien, qui consistent notamment à l'affamer et à le siéger, politiques en totale contradiction avec les lois internationales et les droits de l'homme.
Le ministère des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite a salué la décision de la Cour internationale de Justice considérée comme « une étape positive vers la défense des droits, moraux et légaux, du peuple palestinien ».
Ayman al-Safadi, ministre jordanien des Affaires étrangères, a déclaré que le gouvernement israélien agissait contre le droit international et refusait d'appliquer les ordonnances du tribunal. Le Ministre des Affaires étrangères de Jordanie a demandé au Conseil de sécurité d'assumer sa responsabilité et de mettre fin à la fuite en avant d'Israël, face aux sanctions, et à l'adoption de deux poids, deux mesures, dans l'application du droit international.
Dans un communiqué, le Sultanat d'Oman a salué la décision de la Cour internationale de Justice de mettre fin immédiatement aux attaques du régime israélien sur Rafah, et a demandé à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité, d'obliger Israël à assumer ses responsabilités et à respecter l'ordre de la Cour internationale de Justice d'arrêter immédiatement les attaques sur les terres palestiniennes.
Le Qatar a également salué la décision de la Cour internationale de Justice de mettre fin immédiatement aux attaques du régime israélien contre Rafah, et a exprimé l'espoir que cette action sera un prélude à la cessation immédiate, complète et permanente, du cessez-le-feu, dans la bande de Gaza.
Le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a réagi au jugement du Tribunal de La Haye et a souligné l'importance d'arrêter immédiatement la guerre, de soutenir les civils et d'éviter les pertes humaines, l'intensification des tensions dans tous les territoires palestiniens occupés, la réduction de l'aide humanitaire et les conditions dangereuses dans lesquelles vivent les civils en raison des attaques continues d’Israël.
Le mouvement de résistance islamique du Hamas a salué l'ordre de la Cour internationale de Justice d'arrêter les opérations militaires du régime sioniste à Rafah, mais l'a jugé insuffisant, déclarant qu'il était prévu que cette cour émette un ordre pour arrêter la guerre dans toute la bande de Gaza. Oussama Hamdan, l'un des dirigeants de ce mouvement, a salué cette décision et exigé des pressions sur le régime sioniste pour qu'il la mette en œuvre immédiatement. Il a précisé que sans une véritable volonté internationale, les décisions et les arrêts de la Cour internationale de Justice seront inefficaces. Hamdan a souligné que si le régime sioniste s’oppose au verdict de la Cour de La Haye, on ne pourra plus faire confiance à ce régime, dans aucune négociation.
L’Autorité palestinienne a également salué la décision du tribunal de La Haye, qui montre qu’il existe un consensus au niveau international sur la nécessité de mettre fin à la guerre totale contre Gaza.
Le vice-premier ministre du Canada a exprimé l'espoir que toutes les parties respecteront cet ordre et les lois internationales.
Le président colombien, Gustavo Petro, a souligné que la décision du tribunal de La Haye de mettre fin au génocide du gouvernement Netanyahu, montrait la nature barbare des attaques sionistes contre la nation palestinienne.