Exécution d'un citoyen chiite en Arabie Saoudite
Dans un communiqué, le ministère a affirmé qu'Abdullah bin Ali bin Muhammad al-Mahishi était accusé « d’avoir rejoint une organisation terroriste, tiré sur des points de sécurité et le personnel de sécurité, financé le terrorisme et des activités terroristes, hébergé des terroristes chez lui, et détenu des armes et des munitions pour commettre des actes terroristes ».
Le ministère a ajouté que les accusations portées contre Al-Mahishi, avaient été confirmées par la Cour d'appel et la Cour suprême, et qu’après leur confirmation, avaient été mises en œuvre sur un décret royal.
La province orientale de l'Arabie saoudite est une région où vivent principalement les chiites saoudiens, et toute opposition ou protestation contre le gouvernement est sévèrement réprimée.
Les condamnations à mort d'opposants en Arabie Saoudite, suscitent généralement des réactions et des critiques de la part des organisations internationales de défense des droits de l'homme.
L'Organisation européenne des droits de l'homme d'Arabie saoudite a annoncé que l'exécution d'Al-Mahishi était la 84ème exécution depuis le début de 2024.
Tout en exprimant ses inquiétudes face à la répétition des exécutions de personnes détenues pour leur défense de la liberté d'expression, cette organisation a déclaré : « Ces exécutions démontrent les mensonges des autorités officielles saoudiennes selon lesquelles la peine de mort est limitée aux « criminels très dangereux ».
Les accusations mentionnées dans le communiqué officiel contre Al-Mahishi sont des accusations généralement portées contre les opposants politiques, dans la province de Qatif ».
