Ce livre évoque les souvenirs d'une femme qui essaye de créer un avenir meilleur et plus lumineux, pour la société et ses enfants, avec l’aide de son frère, dans un pays du Moyen-Orient. « Myriam » est le prénom de la sœur aînée de Moïse et d'Aaron.
La cérémonie a commencé avec la récitation de la sourate Ma'un, par un des élèves de l'école Sobh Ruyesh, suivie par la présentation du rôle de premier plan des institutions de l'Imam Musa Sadr et de l'école.
Une vidéo sur l'école et ses activités, a été diffusée qui montre les diverses activités de cette école, notamment la formation professionnelle, les activités des étudiantes et la fourniture de conseils et de services psychologiques.
Mohammad Hasan Davoudi, directeur des écoles Sobh Ruyesh, a ensuite pris la parole et après avoir souhaité la bienvenue au public, a déclaré : « Nous devons la création de ces écoles à l'Imam Musa Sadr dont les fondateurs de Sobh Ruyesh se sont inspirés. Dans cette école, il n'y a aucune mention de charité, avant tout, ce sont l'estime de soi et la dignité des enfants qui comptent pour nous, comme nous l’a enseigné l'Imam Musa Sadr ».
Hamid Qazvini, expert en histoire orale dont le livre « Myriam » est le produit de dizaines d'heures d'entretiens avec Rabab Sadr, a évoqué les difficultés et des défis de l'enregistrement de ces souvenirs.
Un groupe d'élèves a interprété un chant puis Rabab Sadr a évoqué le statut de la Fondation culturelle « Imam Musa Sadr » et de ses établissements d'enseignement, et a déclaré : « Nous suivons le chemin tracé par l'Imam Musa Sadr et la base de toutes nos activités est l'Islam. Nos écoles de filles sont destinées aux pauvres et aux orphelines, et des efforts ont été déployés pour leur fournir les meilleures installations et éduquer les élèves de la meilleure façon possible, en utilisant des services de conseil et d'éducation, et jusqu'à présent, nous avons réussi, Dieu merci. Nous devons cependant poursuivre nos efforts dans le domaine de l'éducation des enfants, notamment dans les zones et les quartiers défavorisés ».
Seyedeh Rabab Sadr, fille de l'Ayatollah Seyed Sadr al-Din Sadr, éminent religieux, et sœur de l'Imam Musa Sadr, chef des chiites libanais, est né à Qom en 1944. La famille Sadr est l’une des familles religieuses les plus célèbres d’Iran, d’Irak et du Liban, dans les deux derniers siècles. Son grand-père maternel, l'Ayatollah Hadj Agha Hossein Tabataba’i Qomi, a été exilé à l’époque de Reza Shah, en raison de son opposition à la politique anti-islamique de Reza Shah. En 1962, sur l'insistance de son frère, l'Imam Musa Sadr, elle se rendit au Liban et, quelque temps plus tard, épousa Seyed Hossein Sharafuddin, le petit-fils de l'Ayatollah Seyed Abdul Hossein Sharafuddin, le défunt dirigeant chiite du Liban.
Après l'enlèvement de l'Imam Musa Sadr, le 31 août 1978, par le régime de Mouammar Kadhafi, elle fut chargée de gérer les institutions de l'Imam Sadr, dans la poursuite des objectifs de l'Imam Sadr, qui consistaient à fournir des services sociaux et à construire des centres islamiques au sud du Liban et à Beyrouth.
Elle a également créé l'orphelinat d’Hazrat Zahra (sa) et l'école d'infirmières, qui opèrent dans les domaines éducatifs, sociaux et sanitaires.
Seyedeh Rabab Sadr est également présidente du conseil d'administration du Centre de recherche et d'études sur l’Imam Musa Sadr.