Stratégie pour raviver les capacités coraniques sur la scène internationale

10:22 - July 08, 2024
Code de l'info: 3489084
IQNA-L’Hodjat-ul-islam Seyed Mostafa Hosseini Neyshabouri, chef du Centre international coranique pour la propagation de la culture et des relations islamiques, dans une interview avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), a déclaré que cette organisation, en tant que base culturelle à l'étranger, accordait une attention particulière à l'accusation de falsification et d’abandon du Coran, faite aux chiites.

« Afin de répondre à ces mensonges et d'organiser des activités coraniques dans le pays et au niveau international, grâce à l'attention de l’Hodjat ul islam Imanipour, responsable de cette institution, et à l’insistance du leader, nous avons conçu un programme stratégique pour transmettre des messages coraniques à ceux qui les recherchent, renforcer les capacités coraniques de la République islamique aux niveaux national et étranger, et poursuivre la diplomatie coranique. 

Ce programme que le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué dans son discours, et notamment, dans sa lettre adressée aux étudiants occidentaux, met l'accent sur la transmission des messages coraniques et permet au monde de se connecter au Coran sans intermédiaires. 

Le premier axe concerne les organisations non gouvernementales et gouvernementales, responsables de la formation des mémorisateurs du Coran, le deuxième axe est la récitation et l’organisation des cercles coraniques pour les nouvelles générations, et le troisième axe est la capacité de produire des concepts et des commentaires dans les centres religieux, comme le font de grands commentateurs, comme l’a fait l’Allameh Tabataba’i et le fait actuellement, l'Ayatollah Javadi Amoli. 

La diplomatie coranique est au sommet de ces questions, nous avons utilisé les capacités internationales et identifié dix ambassadeurs culturels, conseillers et responsables de commissions, capables de connaître les capacités coraniques à l’étranger.

L’année dernière, la conférence internationale « Risalatullah » s'est tenue en Iran. Cette conférence était orientée vers les commissions médiatiques. L'agence de presse Iqna, qui était un pilier de la commission des médias, a consulté les membres des médias coraniques de 12 pays et la même chose s'est produite dans d'autres secteurs comme celui de l'édition. Le résultat a été qu'une personne comme Ibn Ashour, ancien ministre tunisien de la Culture et petit-fils de l'auteur du commentaire « Tafsir al-Tanwir wal Tahrir », voyant les capacités coraniques de l’Iran, en particulier le Centre de recherche informatique des sciences islamiques, les logiciels tels que « Jami al-Tafaseer » et des centaines de capacités de dix commissions, à son retour dans son pays, a insisté sur l'attention des chiites au Coran, et a déclaré que les Iraniens étaient des leaders dans le domaine des activités coraniques, des arts coraniques et des logiciels coraniques. 

Lorsque ces gens voient les capacités des écoles coraniques iraniennes, les capacités d’imprimer et de publier le Coran, les capacités de la faculté coranique et les centres d’interprétation coranique, ils deviennent de justes ambassadeurs des réalités coraniques d’Iran, et cela neutralisera les soupçons soulevés à l’égard de l’Iran et des chiites. 

Actuellement, de nombreux contacts ont été établis sur la lecture coranique et dans le secteur de l'édition, il y a eu de nombreux contacts entre l'Iran, la Malaisie, le Pakistan, la Tunisie et le Sénégal, et si auparavant il y avait seulement 12 pays, la portée de ce travail a été étendue à davantage de pays. 

La troisième étape du programme « Messages d'Allah » consiste à renforcer et créer des centres coraniques après une évaluation précise des besoins locaux et régionaux. Nous disposons d'un vaste réseau coranique dans différentes parties du monde, et nous n'avons aucune tendance religieuse lorsque nous traitons avec ce réseau. Notre point de vue est que le travail coranique doit être effectué partout où il est nécessaire, et partout où l'expérience de l'Iran peut renforcer ces activités.  Nous sommes ici pour aider. À cet égard, nous avons d’abord procédé à une évaluation des besoins. Dans les zones où les centres coraniques existaient, nous avons communiqué avec eux, et essayé de répondre à leurs besoins. Cette aide s'est faite dans le cadre de la construction et du lancement de centres coraniques étendus, de centres à portée plus limitée, et même de centres coraniques virtuels. Nous avons reçu 20 demandes uniquement de la Thaïlande, et d’autres demandes sont en cours. Répondre à ces demandes dans différents secteurs, est une tâche immense, dont la première étape a été franchie en Bosnie. 

Pas à pas, dans différents pays, sur la base de l'évaluation et de l'estimation des besoins, et même dans le domaine des compétitions coraniques, des formations sont dispensées partout où cela est nécessaire. 

Notre approche générale n'est pas l'entrepreneuriat mais l’entraide. 

L’un de nos projets dans l'avenir, est de lancer un département de production médiatique contenant de courts messages coraniques dans le langage de l'art.                            

Nous devons obtenir l'aide de gens qui sont capables, dans le domaine de l'art, de transmettre ces messages. 

Le plan stratégique « Risalatullah », qui a été lancé en s'inspirant des directives du Guide suprême, a été bien accueilli par de nombreux groupes et personnes, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, et je demande à l’Agence iranienne de presse coranique, de présenter notre programme à toutes les institutions qui travaillent dans le domaine coranique, car aucune capacité ne doit être ignorée ».  

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