Selon le site bruxellestoday, cette dernière, docteure en anthropologie et fondatrice du CERIF – un centre de recherche financé par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin – est connue pour ses prises de position controversées. Sa présence a suscité de nombreuses critiques, d’autant que plusieurs chercheurs l’accusent de dérapages publics.
La controverse s’est amplifiée après la réaction de l’avocat Jean-Marie Dermagne, qui a détourné l’affiche officielle en la rebaptisant : « Hitler n’avait pas tort. Il s’est juste trompé de cible ». Florence Bergeaud-Blackler a dénoncé une dérive inacceptable et annoncé une action en justice, estimant que la liberté d’expression ne pouvait justifier une telle attaque. Dermagne a répondu en parlant d’« intimidation », arguant qu’il s’agissait d’une satire politique visant à dénoncer l’« extrême droitisation » du MR.
Face aux tensions, la chercheuse a laissé entendre qu’elle pourrait se retirer si l’événement se transformait en débat politique plutôt qu’en conférence scientifique, craignant de ne pas pouvoir présenter ses travaux et son livre « Le Frérisme et ses réseaux ».
La polémique a également pris une tournure politique lorsque Florence Bergeaud-Blackler a visé le député fédéral PS Ridouane Chahid sur X, en publiant une photo de lui avec un signe religieux visible. Le parlementaire a dénoncé une volonté de stigmatiser les musulmans, rappelant qu’être croyant ne faisait pas de lui un danger et réaffirmant son engagement en faveur de l’égalité, du vivre-ensemble et des valeurs démocratiques.
Pour l’heure, la tenue de la conférence reste confirmée, mais elle demeure au cœur d’un climat de tensions et d’accusations croisées.