L’association compte plusieurs daaras, notamment à Keur Massar avec Daara Thioub (Rufisque), son modèle pilote, ainsi qu’aux Maristes, au Front de Terre, à Mboro et à Thialé. Selon son président, Salif Sow, ALI IMRAN s’est lancée dans la modernisation avant que les autorités ne débutent ce processus.
Les daaras sont équipés d’infrastructures modernes. Par exemple, au Front de Terre, un immeuble de trois niveaux comprend des dortoirs avec des lits et matelas orthopédiques ainsi qu’une grande salle de cours. L’effectif des daaras varie: Daara Thioub à Keur Massar compte 484 élèves dont 252 dédiés à la mémorisation exclusive du Coran, tandis que les autres élèves vont de la petite section au secondaire.
À Maristes, le daara est composé uniquement de filles avec une trentaine d’élèves. Au Front de Terre, 70 garçons se concentrent sur la mémorisation du Coran. Le daara de Mboro, lui, accueille une trentaine d’écoliers, filles et garçons compris.
La stratégie d’enseignement d’ALI IMRAN inclut une transition vers l’enseignement français une fois que les enfants ont mémorisé le Coran, leur permettant de continuer leur cursus éducatif.
En plus de l’éducation, l’association s’étend aujourd’hui à la formation, la santé et la prise en charge sociale de ses membres. Malgré des ressources limitées, elle poursuit ses activités grâce à l’aide de mécènes et de la diaspora.
Le 17 juillet, lendemain de la fête de Tamkharit, ALI IMRAN tiendra une conférence au CICES animée par Oustaz Alioune Sall et Oustaz Dame Ndiaye.
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