La Radio Coran égyptienne a besoin d'innovation et d'enrichissement des programmes pour attirer le public
Selon Al-Ahram, Hajar Saad Ed-Din, une figure médiatique égyptienne de premier plan, a affirmé que la Radio Coran de ce pays a besoin d'innovation et d'efforts accrus, et que les programmes doivent être enrichis pour attirer les auditeurs.
Elle s'exprimait lors d'un séminaire en marge de la 19e édition de la Foire internationale du livre de la Bibliothèque d'Alexandrie, intitulée "Radio Égypte : Histoire et récits".
Cette activiste du Coran a souligné que ses études en charia et en droit à l'université d'Al-Azhar ont influencé sa manière de travailler à la radio, notamment lorsqu'elle a pris la direction de cette chaîne, et qu'au début de son entrée à la radio, elle était intéressée par les programmes religieux.
Hajar Saad Ed-Din a déclaré que durant son mandat en tant que présidente de la Radio Coran, elle a créé une bibliothèque et un département de recherche pour valider les informations mentionnées dans les programmes.
Elle a mentionné que pour la première fois, l'histoire de la nuit d'Isra et du Miraj a été racontée depuis la mosquée Al-Aqsa à la radio, et elle était désireuse de diffuser en direct les prières de la mosquée Al-Haram et de la mosquée du Prophète, ainsi que de nombreuses mosquées des pays arabes et islamiques.
Saad Ed-Din a expliqué que le premier programme qu'elle a animé, "Dunya wa Din" (Le monde et la religion) à l'occasion du Ramadan, a été tellement bien accueilli par les auditeurs qu'il a été diffusé toute l'année et a duré plus de 40 ans. Lorsqu'elle est allée à la radio du Coran en 1995, elle a emmené ce programme avec elle.
Saad El-Din a ajouté qu'elle recevait de nombreuses questions sur les règles concernant les femmes, ce qui l'a poussée à proposer le programme "Fiqh Al-Nisa" (La jurisprudence des femmes) afin que les gens ne se tournent pas vers des pseudo-experts et des érudits non qualifiés. Ce fut le premier programme qu'elle a animé à la Radio Coran.
