L'importance de l'autonomisation des femmes chefs de famille
Ensieh Khazali, vice-présidente chargée des femmes et des affaires familiales, et Maryam Ardabili, conseillère du maire de Téhéran, sur les questions féminines et familiales, étaient les invitées de ce webinaire, dont le thème était « La morale, dénominateur commun des religions » et « La nécessité d’un mouvement à l'échelle mondiale en faveur de la famille ».
Rabab Sadr, directrice des institutions « Imam Musa Sadr » au Liban, a abordé le thème de « l'autonomisation des femmes, chefs de famille, et l'utilisation des forces populaires et djihadistes pour l'emploi des femmes », dans un message vidéo, et a présenté les programmes complets de ces institutions pour autonomiser les femmes et les filles de l'enfance à l'âge adulte, grâce à un soutien continu.
Rabab Sadr a déclaré : « L'autonomisation des femmes dans ces institutions, commence dès l'enfance en classe maternelle, en plus des cours académiques. Dans chaque partie de l'institution, il y a des spécialistes parmi lesquels un sociologue et un psychologue qui progressivement, apprennent aux enfants la morale et l'art de vivre. Au niveau élémentaire, des cours supplémentaires leur sont également proposés ainsi que des ateliers généraux et spécialisés, puis au niveau secondaire, le travail devient très sérieux.
Nous formons des femmes et des filles préparées à leurs responsabilités d'épouses, de mères et de sœurs, qui respectent leurs obligations. Nous sommes en contact avec ces femmes, membres de l’institution, qui ne sont pas seules à gérer leur famille. Nous les aidons et les rencontrons chaque semaine, et elles viennent également à l'institut, une fois par mois. Dans cette formation, divers aspects tels que les devoirs religieux, la relation avec Dieu et les Ahl al-Bayt (AS), la vie personnelle et sociale sont pris en compte.
Le processus d'autonomisation est un ensemble dont fait partie la création d'emplois. Ces femmes doivent être aussi formées au travail. Nous les aidons également à transférer ces compétences à leurs enfants. Beaucoup de filles de cet institut qui vont à l'université reviennent et travaillent avec nous, et comme elles ont été avec nous lorsqu'elles étaient enfants, et ont traversé ces différentes étapes, elles peuvent aujourd'hui, jouer un rôle d'enseignantes et de conseillères.
Nous essayons toujours de nous améliorer, de créer de nouveaux programmes et de fournir des équipements modernes, des ordinateurs, des machines à coudre ou des machines à tricoter, qui sont leurs outils de travail. Auparavant, le tissage de tapis était courant dans ce centre, mais il a été suspendu à cause de la guerre. Nous enseignons aussi la fabrication de bijoux et d’objets en argent. Mais tout cela dépend de la situation sécuritaire au Liban.
En un mot, je peux dire que le programme des institutions de l'Imam Musa Sadr est qu'à terme, ces femmes soient indépendantes et puissent compter sur elles-mêmes.
