Le mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas) a annoncé tôt ce matin, mercredi 31 juillet, qu'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de ce mouvement à Téhéran, a été tué en martyr par les sionistes.
Le département des relations publiques du Corps des gardiens de la révolution islamique a également annoncé dans un communiqué qu'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, et l'un de ses gardes du corps ont été tués en martyr après que leur résidence à Téhéran a été visée.
Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, a réagi à ce crime du régime sioniste en déclarant que l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh est un acte lâche et un événement dangereux.
Mahmoud Abbas a dit : "Nous condamnons fermement l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, le chef de haut rang du Hamas."
Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du Hamas, a affirmé dans un message que l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse.
Sami Abou Zouhri, un autre leader du Hamas, a déclaré : "Nous sommes en guerre ouverte pour la libération d’Al-Qods et nous sommes prêts à en payer le prix."
Le conseiller du président de l'Autorité palestinienne a également qualifié l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh de nouveau crime du régime sioniste, ajoutant : "Nous nous tenons aux côtés du Hamas."
Maher Al-Taher, responsable des relations internationales du Front populaire de libération de la Palestine, a déclaré : "Le martyr Ismaïl Haniyeh a offert ce qu'il avait de plus précieux pour la cause palestinienne. L'ennemi israélien a franchi toutes les lignes rouges et pousse tout vers une guerre totale avec l'ensemble de l'axe de la résistance."
Mohammed Al-Hindi, adjoint au secrétaire général du Jihad islamique palestinien, a également souligné que la perte du combattant Ismaïl Haniyeh est une grande perte pour le peuple palestinien.
En même temps, des appels populaires à une grève générale à travers la Palestine ont été lancés suite à l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas.