Selon le site Web de l'Union du monde islamique, l'observatoire de lutte contre l'extrémisme d'Al-Azhar a déclaré : Une étude menée par l'Université Massey en Nouvelle-Zélande montre qu'il est nécessaire de prêter une attention particulière à la question de la discrimination, du racisme et de l'hostilité envers les musulmans dans ce pays.
À cet égard, l'observatoire d'Al-Azhar a mis en garde contre la possibilité d'une nouvelle attaque contre les musulmans, motivée par la haine et l'hostilité.
Cet organisme islamique a rappelé que, bien que l'islam soit arrivé en Nouvelle-Zélande dans les années 1920 par le biais de groupes de musulmans d'origine indienne et que des migrations aient eu lieu en provenance de pays comme le Pakistan, le Bangladesh, l'Indonésie, la Malaisie et Singapour, un mouvement nationaliste extrémiste anti-immigration est apparu dans le pays après le massacre de Christchurch en mars 2019, qui a coûté la vie à 51 musulmans.
Selon une étude réalisée par un groupe de chercheurs de l'Université Massey en 2023, plus de 85 % des musulmans vivant en Nouvelle-Zélande estiment que le phénomène d'hostilité et de discrimination à leur égard, connu sous le nom d'islamophobie, est répandu dans ce pays et plus de la moitié d'entre eux ont subi une discrimination ethnique et raciale.
Cette étude a montré que plus de 50 % des participants au sondage estiment que la société néo-zélandaise ne les considère pas comme intelligents, les craint et se comporte comme si elle était supérieure à eux.
En outre, 58 % des participants à cette étude ont déclaré qu'ils avaient l'impression que leurs enfants étaient également victimes de discrimination à l'école.
Cette étude a révélé que 60 % des femmes sont exposées à des crimes haineux et à de la discrimination à l'école, à l'université, dans la rue, dans les lieux publics ou lorsqu'elles traitent avec les autorités.
La moitié des participants à cette étude ont également estimé que le phénomène de discrimination avait un impact négatif sur leur santé mentale. Plus de 40 % des participants ont déclaré qu'ils ne se sentaient pas traités équitablement sur leur lieu de travail, ce qui se manifeste par la promotion de collègues moins compétents ou par leur assignation à des emplois de rang inférieur.