Selon Anadolu, ces musulmans ont pris l'initiative de défendre les lieux de culte des minorités contre les éventuelles violences liées aux protestations qui ont eu lieu dans le pays.
Anjum Ahmed, étudiant à l'université de Dacca, a déclaré à Anadolu que certaines personnes mal intentionnées ciblent délibérément des institutions publiques et privées pour discréditer le mouvement étudiant. Il a ajouté que certaines d'entre elles s'en prennent aux maisons et aux temples des minorités hindoues du pays. Anjum a souligné que lui et ses camarades ne permettront pas que cela se produise.
Dans ce contexte, Tarek Ahmed, étudiant à la Faculté des sciences islamiques de l'université de Dacca, a mentionné que lui et d'autres étudiants ont formé des groupes pour protéger les maisons et les temples hindous à Dacca contre les attaques et les provocations. Il a noté qu'il n'y avait pas de force policière pour assurer la sécurité des hindous et a affirmé leur volonté de prévenir les violences intercommunautaires dans le pays.
Par ailleurs, dans une déclaration de la branche étudiante du groupe islamique (Shatra Shibir) au Bangladesh, il est indiqué que les étudiants bénévoles qui protègent les temples hindous visent à garantir la cohésion sociale du pays.
Le Conseil pour l'unité chrétienne, hindoue et bouddhiste a également déclaré dans un communiqué que quatre temples hindous avaient subi des dommages mineurs en raison des récentes manifestations anti-gouvernementales.
Sur une population totale de 174 millions d'habitants au Bangladesh, près de 13 millions sont hindous.