Plus de 90% des écoles de Gaza ont été détruites
Selon Arab News, Amjad Barham a déclaré que sur 309 écoles, 290 avaient été détruites, tandis que le reste avait été transformé en refuge pour les personnes déplacées.
Les sites éducatifs appartenant à l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA, n'étaient pas à l'abri de la guerre israélienne contre Gaza, a-t-il ajouté, mais beaucoup sont devenus des centres de déplacement.
"Barham a déclaré que la situation éducative dans la bande de Gaza est tragique et que l'occupation israélienne veut détruire l'avenir de 'nos enfants'", a rapporté l'agence de presse officielle palestinienne Wafa.
Il a déclaré que 80 pour cent des universités ont été détruites et que 630 000 étudiants n'ont pas accès à l'éducation.
"Nous avons perdu 9 500 d'entre eux [élèves] à cause de l'agression israélienne", a déclaré le ministre, avec 15 000 blessés, dont 5 000 handicapés, en raison de "la poursuite de cette agression et de la guerre acharnée contre notre peuple".
Il a indiqué que 19 000 élèves sont entrés en Égypte et que des efforts ont été faits pour leur permettre de terminer leurs études.
"Nous avons décidé que la vie éducative reviendrait dans la bande de Gaza à travers des tentes malgré les bombardements aléatoires, grâce à l'apprentissage en ligne pour tous les élèves présents à Gaza et à l'extérieur, et que les examens du lycée auraient lieu, ce qui est l'un des défis les plus difficiles », a déclaré Barham.
Les agences humanitaires ont averti que l’absence d’éducation laisserait les enfants dans des difficultés à long terme et rendrait plus difficile la reprise des études.
Le chef de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a déclaré que les enfants de Gaza courent le risque de « travailler, de se marier précocement et d'être recrutés par des groupes armés » en raison du nombre d'enfants non scolarisés.
Dans une interview accordée au fonds mondial Education Cannot Wait, Lazzarini a déclaré que la guerre aura des « conséquences durables » sur le bien-être mental des enfants.
