Le but de la Journée mondiale des mosquées, en Iran, est de fournir un modèle approprié pour commémorer le jour de la mosquée, d'expliquer les demandes et les besoins de la mosquée, de passer en revue le statut passé et présent des mosquées, d'examiner le rôle des mosquées dans les relations entre la religion et le gouvernement, et de présenter et récompenser les imams.
55 ans se sont écoulés depuis l'incendie de la mosquée Al-Aqsa et le processus de judaïsation se poursuit sans réaction du monde islamique. La normalisation des relations entre le régime sioniste et certains pays islamiques a encouragé le régime d'occupation à effacer les signes islamiques de la ville de Qods.
Le 21 août 1969, deux ans après l'occupation de Jérusalem-Est et de la mosquée Al-Aqsa par les sionistes, un chrétien extrémiste australien nommé Dennis Michael Rohan, en tant que touriste est entré dans la vieille ville de Beit al-Muqadas et s'est dirigé vers Bab al-Ghumaneh. Il a acheté un billet auprès d'un garde affilié à la Fondation islamique, et est entré dans la mosquée Al-Aqsa avec un sac contenant deux bouteilles remplies d'essence et de kérosène. Rohan a placé son sac sous les marches de la chaire historique construite en 583 AH et attribuée au sultan Naser Salahuddin Yusuf bin Ayyub, connu sous le nom de Salahuddin Ayyubi, puis il a mis le feu à la chaire et a quitté la mosquée Al-Aqsa en passant par Bab Haza, la vieille ville de Quds et Bab al-Asbat.
Les Palestiniens ont tenté d’arrêter la propagation de l'incendie à d'autres parties de la mosquée. Des véhicules d'incendie et de secours venus d'Hébron, de Bethléem et d'autres régions de Cisjordanie et de Palestine occupée, se rendirent à Quds pour éteindre l'incendie. Les sionistes ont essayé par tous les moyens, de les empêcher d'entrer à Jérusalem, et l'approvisionnement en eau des zones voisines de la mosquée Al-Aqsa, a également été coupé ce jour-là. Les voitures de pompiers du régime sioniste ont délibérément retardé leur arrivée à la mosquée Al-Aqsa, le feu s'est propagé et la mosquée a complètement pris feu. Dans cet incendie, la chaire a été complètement détruite et 400 mètres carrés du toit sud-est de la salle de prière d'al-Qabili, ont été profondément endommagés. Parmi les autres bâtiments de la mosquée Al-Aqsa qui ont été endommagés lors de cet incendie, on peut citer la mosquée Omar qui avait un toit en torchis et des coupoles en bois, l'autel Zakariya à proximité de la mosquée Omar, le sanctuaire Arba'in à proximité du sanctuaire Zakariya, trois couloirs sur sept s'étendant du sud au nord, des colonnes et des symboles ornementaux. Une partie du toit s'est effondrée lors de l'incendie et de nombreux dégâts ont été causés aux portes et fenêtres de la mosquée. En outre, des parties de l'intérieur du dôme et des murs au sud, ont été endommagées, 48 fenêtres en verre et en plâtre ont été détruites et de nombreux Corans ont été brûlés. Dans cet incendie, la chaire a été complètement détruite et 400 mètres carrés du toit sud-est de la salle de prière d'al-Qabili, ont été profondément endommagés.
Le régime sioniste a arrêté Rohan mais a annoncé qu'il souffrait de folie et avait été renvoyé en Australie. Des témoins affirment que jusqu'à sa mort en 2019, aucun signe de folie n'avait été observé chez lui. Rohan a admis plus tard dans une interview, qu'il se considérait comme le messager de Dieu et qu'en faisant cela, il avait tenté de détruire la mosquée Al-Aqsa conformément aux instructions de Dieu afin que les Juifs d'Israël puissent reconstruire leur prétendu temple sur le Mont du Temple selon le livre de Zacharie, hâtant ainsi la réapparition de Jésus-Christ.
Golda Meir, alors Premier ministre d'Israël, a immédiatement publié une déclaration dans laquelle, en exprimant ses profonds regrets pour l'incendie de ce lieu saint des musulmans, elle annonçait la formation d'un comité chargé d'enquêter sur les causes de cet incident. Ce comité a innocenté Israël de toute négligence dans cet incident. Depuis le premier jour de l’occupation de la partie orientale de Jérusalem en 1967, le gouvernement de Golda Meir et les autres gouvernements ont poursuivi la judaïsation de l’intérieur et de la cour de la mosquée Al-Aqsa, et la construction de colonies autour de celle-ci.
Vidéo de ce désastre historique dans le monde islamique :
Israël ne se soucie pas des monuments islamiques et des lieux saints. Ce qui se passe à Jérusalem, est une tentative de judaïsation. Les dossiers, les documents et les études confirment que le plan de judaïsation a commencé dès le début, et qu'Israël a utilisé des groupes d'exploration britanniques qui ont étudié le territoire et l'histoire de Jérusalem, pour faire avancer ses objectifs.
Après l'occupation de la ville, le quartier d'Al-Maghrabeh a été immédiatement détruit et le ministère des Affaires religieuses d'Israël a enlevé les décombres des bâtiments détruits et des zones voisines. Les bâtiments furent transformés en synagogues et transformés selon les traditions juives.
La judaïsation ne se limite pas à la destruction de monuments historiques. Des fouilles se sont poursuivies pendant 10 ans, dans la zone des palais omeyyades et sous la colonie de Selwan (à proximité d'Al-Aqsa), sous la supervision du groupe de colonies d'Al-Aad qui avec d'autres colonies, essaye de judaïser la zone autour d'Al-Aqsa, dans le cadre du projet « Bassin sacré ». qui comprend la construction d'un parc autour de Qods et de bâtiments touristiques dans différentes parties de la ville, avec un budget de centaines de millions de dollars ».
Ce chercheur a également mentionné l'accélération de la construction de synagogues et d'imposantes installations juives autour d'Al-Aqsa, et a déclaré que selon les lois internationales et la politique établie par la Grande-Bretagne, la hauteur des bâtiments ne devait pas être supérieure à la hauteur du mur de Jérusalem, mais cela a été ignoré.
L'un des grands bâtiments construits par les sionistes, est la « Synagogue en ruine ». A travers elle et d'autres bâtiments, Israël cherche à contrôler l'espace visuel de Jérusalem afin que l'attention soit dirigée vers les synagogues et les bâtiments à identité juive, et non vers le dôme du Rocher ou l'Église de la Résurrection.
La politique de Donald Trump en faveur d'Israël et plus tard, la normalisation avec les pays arabes, ont encouragé ce régime à aller très loin dans la judaïsation de Jérusalem, en annonçant de nouveaux projets de colonisation et de fouilles qui feront disparaître de nombreux monuments islamiques et chrétiens de la ville.
Une institution israélienne a déjà transformé le sous-sol autour de la mosquée, en musée et à travers ce musée, promeut le récit juif, sans que le visiteur puisse voir la mosquée Al-Aqsa et de nombreux autres lieux d'intérêt qui démontrent l'arabité et l’identité islamique et chrétienne de Jérusalem.
Le chercheur palestinien, Ahmad Sab Laban, a répertorié un groupe de projets de colonies qu’Israël construit à proximité d’al-Aqsa, pour la judaïser, notamment le projet touristique « Cité de David » dont Israël est très fier et qui recevra environ un million de touristes étrangers et israéliens, chaque année. Ce projet construit à Wadi Halweh, au sud d'Al-Aqsa, devrait être agrandi avec la création d’un parking de 6 étages et d’un grand centre commercial. Il a également mentionné le projet de colonisation « Skyway » qui selon Israël, est un projet touristique. Ce bâtiment mesurera 240 mètres de long et 30 mètres de haut, partira du quartier d'Al-Thuri et atteindra la zone de Waqf al-Dajani au sud-ouest de la mosquée Al-Aqsa en passant par les terres de Wadi al-Rababa.