Les musulmans britanniques pris au piège entre islamophobie et partis d'extrême droite
Selon Al Jazeera, les musulmans britanniques ont récemment traversé des semaines difficiles. D'un côté, les médias occidentaux s'efforcent jour et nuit de maintenir vivante la flamme de l'islamophobie, et de l'autre, les mouvements d'extrême droite cherchent à exploiter cette situation pour attaquer les musulmans et inciter le public contre eux. Cette situation a conduit à la pire vague de violence de ces treize dernières années dans le pays.
À la suite de ces violences, la police britannique a annoncé l’arrestation de plus de mille personnes, après plusieurs jours d'émeutes dirigées par des partisans de la droite, incluant des actes de violence, d'incendies, de pillages et d'attaques racistes visant les musulmans et les immigrés.
Dans son dernier communiqué, le Conseil de la police britannique a annoncé que 1024 personnes avaient été arrêtées et 575 autres étaient poursuivies, à la suite des troubles dans le pays, Ces arrestations de grande envergure ont eu lieu simultanément dans toutes les juridictions policières à travers l'Angleterre et dans certaines régions du Pays de Galles et de l'Irlande du Nord.
Cependant, ces arrestations massives ne marquent pas la fin des violences contre les musulmans. Selon des chercheurs et experts, les partisans de l'extrême droite jouent un rôle similaire dans tous les pays européens et cherchent ardemment à attaquer les musulmans.
Les médias, quant à eux, attisent également l'islamophobie en propageant des allégations infondées, telles que l'idée d'un plan secret des musulmans pour dominer l'Europe ou la propagation rapide de l'Islam en Europe. Ces accusations transforment les communautés musulmanes en victimes d'une vague de violence croissante, poussant de nombreux musulmans à envisager la migration après plusieurs générations de vie en Europe et en Angleterre.
De nombreuses figures politiques musulmanes ont exhorté leurs communautés à utiliser tous les moyens légaux, notamment le recours à la justice, la participation aux élections et l'envoi de leurs représentants dans les législatures, afin de faire voter des lois de protection et de se défendre contre cette vague de violences.
