L'allégation d'espions infiltrant le Hezbollah est une opération psychologique de l'ennemi
Al-Asadi, tout en soulignant les inconvénients d'une normalisation des relations israélo-arabes, a évoqué la rumeur selon laquelle des espions seraient présents parmi les membres du Hezbollah libanais, et a déclaré : « L'allégation d'espions infiltrant le Hezbollah est une opération psychologique de l'ennemi. La présence du Cheikh Akram Al-Kaabi à la conférence de Najaf Ashraf, avait deux raisons, tout d’abord, souligner l’importance du martyre de Seyed Hassan Nasrallah, un pilier de la résistance, et deuxièmement, défier l’ennemi. La présence des forces de résistance irakiennes au Liban, est un sujet que les commandants militaires ne révèlent pas même aux personnes les plus proches. Mais dans la résistance irakienne, nous attaquons continuellement les objectifs sionistes annoncés dans les déclarations officielles de la résistance islamique en Irak. Les groupes de résistance irakiens sont ceux qui se coordonnent le plus entre eux, mais ils n'ont pas de coordination particulière avec le gouvernement, car les États-Unis entravent le rôle du gouvernement irakien par des pressions économiques. Cependant, ce gouvernement a eu les meilleures positions, politiques et humanitaires, et a été très actif dans l'aide humanitaire à la nation libanaise alors que les gouvernements arabes ne sont même pas capables de condamner oralement le régime des occupants.
L’affirmation selon laquelle le Hezbollah s’effondre militairement nous fait rire car nous sommes pleinement conscients de la force de sa structure. Les Américains seront confrontés à de nombreuses surprises à l’avenir, et ce qu’ils ont vu jusqu’à présent ne représente qu’une petite partie de la puissance militaire de la résistance. Mettre en avant la présence présumée d'espions parmi les membres du Hezbollah libanais fait partie de la guerre psychologique des ennemis. Les fausses rumeurs que nous entendons sur la Syrie, sont propagées par les Israéliens. Damas a toujours été du côté de la résistance. Bien entendu, il est naturel qu’en raison de la guerre civile et de nombreux problèmes économiques, la Syrie ne joue pas un rôle de premier plan.
Nous avons donné au gouvernement irakien un délai pour le retrait des troupes américaines. Cheikh Akram Al-Kaabi a précisé que ce délai resterait en vigueur tant que les États-Unis ne violeront pas les lignes rouges de la résistance, comme l'utilisation du territoire et du ciel irakiens, pour attaquer les pays voisins ou l'assassinat de personnalités irakiennes.
La raison de la menace que les commandants de la résistance font peser sur certains pays du Golfe Persique, réside dans les dommages qu’ils ont causés à l’Irak et à la Palestine, dans le processus de normalisation de leurs relations avec le régime sioniste. S’ils rendent publique leur inimitié, nous prendrons certainement les mesures nécessaires ».
