Le Waqf a été le moteur des mouvements scientifiques dans l’histoire de l’Iran
Seyed Abbas Salehi, ministre iranien de la Culture et de l'Orientation islamique, dans son discours lors de la 62ème cérémonie du Prix national Alborz, réservé aux étudiants, tenue le 5 novembre 2024 à l'hôtel Eram de Téhéran, a déclaré : « Je suis très heureux d'être aujourd'hui parmi les futurs créateurs du régime sacré de la République Islamique d'Iran. Le Prix Alborz est un symbole du respect de l'Iran et des Iraniens pour la science et la connaissance.
Dans la littérature de l’Iran islamique, la science et la connaissance occupent une place importante. Si le Jihad est plus communément connu sous le nom de Jihad physique, le Jihad financier est une question très importante, au même titre que le Jihad physique, et a existé tout au long de l’histoire de la civilisation islamique dans le domaine des dons scientifiques.
Les dons ont toujours été une force motrice dans le chemin que nous avons suivi dans le développement scientifique, au cours des 14 siècles après l’Islam, et ont atteint leur apogée dans le soutien à la civilisation islamique aux quatrième et cinquième siècles. La contribution du waqf au cours des 14 derniers siècles, a été une contribution significative, dont l'un des meilleurs exemples est la lettre de dédicace, écrite sur 328 pages par Khajeh Rashid-ud-din Fazlullah, qui évoque la création de la première ville universitaire à l’époque des Ilkhanides.
À cette époque, des gens de différentes nations venaient dans cette université et les langues académiques de cette ville universitaire comprenaient l'arabe, le persan, le chinois, le grec et le sanskrit.
Pour mieux comprendre l'histoire de la dotation scientifique dans le pays, nous devons d'abord prendre au sérieux la contribution de la dotation au parcours scientifique. Pour les 6 000 personnes qui ont reçu le Prix Scientifique Alborz, et qui représentent toutes, l'histoire du patrimoine scientifique du pays, je suggère que des livres et des documentaires soient préparés et réalisés à leur sujet.Une autre suggestion est que l'histoire orale du Prix Alborz soit présentée sous forme de documentaire.
J’espère que le mouvement qui fête aujourd’hui, son 62ème anniversaire, se poursuivra pendant des centaines d’années et deviendra un mouvement robuste dans l’histoire de la science iranienne.
