Un nouveau pas vers l’apartheid au ministère israélien de l'Éducation

15:07 - November 09, 2024
Code de l'info: 3490344
IQNA-La Knesset israélienne (Parlement du régime sioniste) a récemment approuvé un projet de loi qui encourage les méthodes de harcèlement les plus odieuses, vis-à-vis des enseignants arabes vivant dans les territoires de 1948 et à Jérusalem-Est. 

Cette loi a été approuvée dans le but de créer davantage de restrictions pour les enseignants et conférenciers palestiniens, dans le domaine de la préservation de la conscience nationale des Palestiniens et de leur sentiment de dépendance, de stabilité et de résistance. La loi autorise le ministère israélien de l'Éducation à licencier les enseignants, hommes et femmes, qui soutiennent publiquement tout acte « terroriste », et toute activité nationale palestinienne.

Ladite loi donne au ministère de l'Éducation le pouvoir de suspendre le financement gouvernemental des écoles qui selon lui, sympathisent avec des « organisations terroristes ». Cela ouvre la voie à une interprétation de la loi dans le sens d’une restriction du nombre des écoles palestiniennes. Le projet de cette loi a été présenté à la Knesset israélienne, par Zvika Vogel, représentant du parti « Pouvoir juif » dirigé par Itamar Ben Goyer, ministre de la Sécurité intérieure du gouvernement de Netanyahu, qui a déclaré que l'éducation peut être à l’origine de nombreux attentats terroristes.

Le parlement du régime sioniste que ses partisans en Occident, considèrent comme la « seule démocratie au Moyen-Orient » (!), a adopté ces dernières semaines, une loi qui est une punition collective, concernant l'expulsion des familles des membres de la résistance, dans les zones de 1948 ou en Cisjordanie occupée et à Jérusalem. La Knesset a également approuvé un autre projet de loi interdisant aux pays d’établir de nouveaux consulats à Jérusalem. Cette loi s'ajoute à la loi qui stipule que la ville de Qods est la capitale exclusive du régime d'occupation sioniste. Cette loi viole non seulement les lois internationales les plus élémentaires, mais enlève également aux pays la souveraineté absolue dans le choix de leurs positions diplomatiques. La troisième loi impose des barrières strictes aux individus et aux partis politiques palestiniens qui se présentent aux élections à la Knesset, et permet à la police israélienne de pirater leurs ordinateurs et téléphones portables, à leur insu.

Amit Halevi, représentant du parti Likoud à la Knesset, a déclaré : « Une idéologie peut être plus destructrice que mille chars ». 

L’histoire a enseigné à maintes reprises que l’idéologie ne disparaît jamais.

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