Cette présence est une grande leçon pour tous et montre que l’activité professionnelle n’est pas un obstacle à la naissance d’enfants, et qu’en plus d’élever des enfants vertueux, ces femmes peuvent aussi participer aux compétitions coraniques nationales du plus haut niveau.
Fatemeh Taghizadeh, participante de la section de mémorisation de la province de Yazd, a participé au concours avec son fils de deux ans. Dans une interview avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), elle a déclaré : « Je suis mémorisatrice de l'intégralité du Coran, mais cette année, j'ai participé à la mémorisation de vingt parties et j'espère pouvoir mémorisez complétement les autres parties, dans les années à venir. Dans la ville de Yazd, j'enseigne la lecture, la récitation, le Tajweed et la mémorisation du Coran. Je suis étudiante au second niveau au Centre d’enseignement islamique, et j’ai deux enfants de 10 et 2 ans. Le Coran n'empêche pas d’avoir d'autres activités, y compris des enfants, et apporte des bénédictions dans la vie et la croissance des enfants. »
Concernant le niveau des compétitions, elle a déclaré : « Les compétitions étaient très bonnes et intenses, et le niveau était très élevé. Je ne pensais pas que les participantes des autres provinces seraient aussi fortes. En participant à ces compétitions, les mémorisateurs et les lecteurs voient le niveau des autres concurrents et tentent d'élever leur niveau de récitation et de mémorisation ».