Immédiatement après le cessez-le-feu avec le Liban, nous avons assisté aux attaques des opposants au gouvernement syrien et du groupe de Tahrir al-Sham dirigé par Mohammad Jolani, à l'occupation d'importantes villes syriennes sans la moindre résistance de la part de l'armée, et à la chute du gouvernement de Bachar al-Assad.
Les analystes et les experts estiment que la chute de Damas n'était pas uniquement due à des facteurs étrangers, mais était due à un manque de réformes économiques et politiques, et au mécontentement de la population. Le pilier le plus important de la Syrie, à savoir l’armée et qui aurait dû faire l’objet de plus d’attention, vivait dans la pauvreté.
Mehdi Shakibaei, expert des questions d'Asie occidentale, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), a déclaré : « Le Guide suprême dans son discours du 11 décembre, a déclaré : « Il ne fait aucun doute que ce qui se passe en Syrie, a été planifié dans la salle de commandement des Etats-Unis et d’Israël.
Affaiblir les armées des pays voisins de la Palestine occupée est l’objectif du régime sioniste. Lors des événements en Irak, l'armée du pays a été pratiquement détruite après Saddam. Les Etats-Unis ont d’abord occupé l’Irak puis ont dissous l’armée irakienne. Si l'Irak a pu repousser les attaques, ces dernières années, c’est uniquement grâce à la mobilisation populaire irakienne. Sans le Hachd al-Shaabi, l'Irak serait aujourd'hui un terrain propice pour les organisations terroristes américaines, à proximité de nos frontières.
Un pays comme la Syrie, a connu la pire guerre pendant près de 15 ans, et beaucoup considèrent que la guerre qui a eu lieu en Syrie, équivalait à une troisième guerre mondiale, car plus de 90 pays dans le monde, s’étaient joints aux terroristes, pour renverser le gouvernement de Bachar al-Assad.
Depuis 2017, avec l’aide de l’Iran et du Hezbollah, le Liban a pu acquérir une certaine souveraineté sur la plupart de ses régions, une bonne occasion pour lancer une politique de réconciliation nationale.
Mais le gouvernement de Bachar al-Assad attendait la réalisation des promesses des pays arabes qui avaient aidé les terroristes avec des milliards de dollars, au début de la crise syrienne, pour renverser le gouvernement de Bachar al-Assad qui avec l'aide de l'Iran, de la Russie, du Liban et de l'Irak, a pu franchir cette étape puis s’est tourné vers les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite.
Sans aucun doute, la perte de la Syrie comme l’un des moyens les plus importants et en même temps, le plus simple d’aider l’axe de résistance, pour la République islamique d’Iran, est une lourde perte, et toute relation de la République islamique d’Iran avec le nouveau gouvernement syrien, dépendra du comportement qu’il adoptera à l’égard de l’Iran et de la Palestine ».