La Syrie « post-Assad », une opportunité pour les séparatistes turcs et les sionistes
Hossein Kanani Moghaddam, expert en questions politiques, a déclaré : « Dans le nord de la Syrie, des groupes affiliés à la Turquie ont occupé plusieurs villes comme Alep, Idlib et même des zones du nord de l’Irak comme Kirkouk et Mossoul, que la Turquie cherche apparemment à ajouter à son propre sol. Les Kurdes syriens et l’opposition turque cherchent également à créer des sections kurdes dans la région, et de cette manière, la Syrie sera divisée en trois régions kurde, sunnite et alaouite ou chiite.
En raison du vide du pouvoir en Syrie, après Bachar Assad, les abus du régime sioniste ont commencé. Le régime sioniste a pu s'emparer de terres dans la région de Quneitra et du Golan, et avec plus de 600 vols, a envoyé ses avions bombarder et détruire tous les centres et infrastructures militaires vitaux de la Syrie.
Le Guide suprême de la révolution, la semaine dernière, a expliqué et exposé la situation actuelle en Syrie lors d'une réunion avec des milliers de personnes, a évoqué le rôle des États-Unis et du régime sioniste dans les développements en Syrie, le rôle du pays voisin de la Syrie et les objectifs des assaillants et des groupes armés. Certes, comme l'a dit le Guide suprême de la révolution, la jeunesse zélée de Syrie agira dans l'unité et en s'appuyant sur l'expérience qu'elle a acquise lors des guerres passées contre Daesh et les groupes terroristes. Le front de résistance est également prêt à aider ceux qui cherchent à libérer la Syrie de l’occupation des sionistes et des groupes terroristes.
La République islamique d'Iran a tenté d’organiser les peuples de Syrie et d'Irak afin de faire face aux groupes terroristes et à de tels incidents, mais malheureusement, l'armée syrienne n'a pas coopéré et les forces de Jish al-Watani qui avaient été créés au cours des dernières années, ont été dissoutes et le soutien populaire à l'armée syrienne a été détruit. Nous avons ensuite assisté à la trahison de certains groupes de l'armée syrienne, qui ont pratiquement abandonné le terrain face aux groupes terroristes.
Nous avons fait confiance à la Turquie lors des négociations d'Astana pour rassembler et désarmer les groupes terroristes à Idlib, mais malheureusement, la Turquie les a organisés et entraînés pour occuper Damas et renverser le gouvernement de Bachar al-Assad. Il est certain que la confiance qui existait dans le passé entre l’Iran et la Turquie, n’existe plus, et que cet incident a nui aux relations irano-turques. La Turquie est l’un des pays au sein de l’OTAN et d’une certaine manière, elle fait partie des groupes mandataires des Etats-Unis et même du régime sioniste dans la région de l’Asie occidentale, et agit en leur nom.
Après la tempête Al-Aqsa qui a ébranlé le système de renseignement, la sécurité et la puissance opérationnelle du régime sioniste, le régime a compris qu'il ne pouvait pas vaincre les forces du Hamas et les groupes djihadistes à l'intérieur de Gaza, et est entré dans le sud du Liban pour détruire la résistance. Le régime sioniste n'a pas non plus réussi au Liban, et bien que le Hezbollah ait été frappé par l'assassinat et le martyre de Seyed Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, nous constatons que le Hezbollah est devenu encore plus fort. Ici aussi, les sionistes se sont retrouvés dans une impasse et en utilisant leurs forces mandataires, à savoir les groupes terroristes d’ISIS, de Jabhat al-Nosra et de Tahrir al-Sham, ont créé un vide de pouvoir en Syrie, afin d’anéantir le soutien logistique au Hezbollah ».
4254758
