Selon Oumma, cette décision fait suite à des publications de la chercheuse sur les réseaux sociaux, où elle aurait notamment accusé le CFCM d’être "le porte-parole du Hamas".
Dans un communiqué, le CFCM condamne des propos qu’il qualifie de "déclarations récurrentes et diffamatoires", jugeant qu’ils manquent de rigueur scientifique et relèvent d’une posture militante. L’organisation dénonce également la diffusion de "fake news" et de "thèses complotistes" sur des sujets comme Gaza, l’ONU et les institutions musulmanes.
Le CFCM rappelle que la recherche scientifique ne doit pas verser dans la désinformation et que les musulmans ne peuvent être utilisés comme "fonds de commerce".
Tout en condamnant fermement toute menace à l’encontre de Mme Bergeaud-Blackler, le Conseil reproche à la chercheuse d’avoir relayé des contenus de personnalités controversées comme Robert Spencer, connu pour ses positions extrémistes.
Le CFCM espère que cette plainte sensibilisera à la nécessité d’un débat respectueux et rigoureux autour des questions religieuses et culturelles en France.