Le président du Parlement turc, Numan Kurtulmus, a souligné : « Les terres des Palestiniens, musulmans et chrétiens, ne sont pas à vendre au président américain Donald Trump et à ses entreprises, mais sont la propriété et la patrie du peuple palestinien. La bande de Gaza est la propriété de ses habitants palestiniens et le restera jusqu'au Jour du Jugement. Les terres des Palestiniens musulmans et des Palestiniens chrétiens ne sont pas des parcelles de terre offertes à Trump et à ses entreprises, mais appartiennent au peuple palestinien.
L'armée d'occupation israélienne qui possède les armes et les machines de guerre les plus meurtrières du monde, face à la résistance du peuple palestinien, n'a pas été en mesure de mettre en œuvre son plan d'occupation de Gaza. Après un an et demi de confusion face à l'opinion publique internationale, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et ses collaborateurs tentent de trouver une issue de secours »
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Kurtulmus a critiqué les pressions exercées par Trump sur la Cour pénale internationale, suite aux peines qu’elle a prononcées contre Netanyahu et les commandants de l'armée israélienne, et a déclaré : « Jeudi, Trump a signé un décret imposant des sanctions aux responsables de la Cour pénale internationale, en réponse à l'émission de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, et a accusé la Cour pénale internationale d’être sans fondement et illégale, et de viser les États-Unis et leur proche allié, Israël ».
Kurtulmus a fait ces remarques lors d'un forum éducatif dans la province d'Antalya, dans le sud de la Turquie, où il a commenté le plan de Trump visant à s'emparer de la bande de Gaza et à déplacer de force les Palestiniens.
Mardi soir dernier, lors d’une conférence de presse avec Netanyahu à la Maison Blanche, Trump a révélé son intention de prendre le contrôle de Gaza après le déplacement forcé des Palestiniens de la région vers d’autres pays. Deux jours plus tard, Trump a annoncé, au milieu d’une vague d’indignation internationale, qu’il n’était pas pressé de mettre en œuvre ce projet.