Transmettre les concepts du Coran à travers le langage de l’art nécessite une formation
Mohammad Abu Osama, calligraphe du Coran et des Hadiths, et président de l'Association des calligraphes algériens, dans une interview accordée à l’Agence iranienne de presse coranique, en marge de la 32ème Exposition Internationale Coranique de Téhéran, a déclaré : « Je suis ingénieur en technologie, et après ma retraite et l'âge de 60 ans, je me suis tourné vers la calligraphie arabe. Je suis heureux d'être présent à cette exposition et de voir de près ces activités d'art coranique.
J'ai déjà participé à des expositions coraniques en Algérie et dans des pays européens comme la France. Dans la section internationale de l'exposition, j'ai vu les peintures d’artistes de Turquie, de Bosnie-Herzégovine, de Russie et d'autres pays qui ont retenu mon attention.
La calligraphie coranique se développe en Algérie et s’améliore chaque année. L’Algérie est actuellement un pays socialiste où l’on constate depuis une vingtaine d’années, une grande attention à la calligraphie coranique.
Cet art doit être consacré à écrire le Coran, les Hadiths et les enseignements islamiques, et dans le processus éducatif, mais tout cela exige une préparation et une formation ».
