Selon Al Jazeera, cette annonce a été faite lors d’une interview accordée à France 5, où Macron a précisé que cette reconnaissance pourrait être officialisée à l’occasion d’une conférence des Nations unies sur le conflit israélo-palestinien, prévue en juin et co-présidée par la France et l’Arabie saoudite.
« Nous devons aller vers cette reconnaissance, et nous le ferons dans les mois qui viennent », a affirmé le président, soulignant qu’il ne s’agissait pas de céder à la pression, mais d’un choix réfléchi et juste.
La ministre palestinienne Varsen Aghabekian Shahin a salué cette intention, la qualifiant de « pas dans la bonne direction » pour défendre les droits des Palestiniens et promouvoir une solution à deux États.
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En revanche, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a vivement critiqué cette éventualité, estimant qu’une telle reconnaissance « unilatérale » reviendrait à récompenser le terrorisme et renforcerait le Hamas !, qu’Israël considère comme une organisation terroriste.
Ce débat souligne les profondes divisions internationales sur la question palestinienne.