Selon le site watson, Marco Cattaneo, directeur de la communication, a déclaré que l’université autorise les débats sur les faits religieux mais interdit les pratiques cultuelles dans ses bâtiments. Or, le concours était jugé incompatible avec cette règle, bien qu’aucune demande officielle de salle n’ait été enregistrée.
Le concours, qui ponctuait les activités du Ramadan, prévoyait trois niveaux de participation basés sur la mémorisation de sourates. L’initiative a suscité des réactions, notamment de Jean-Noël Cuénod, coauteur de la loi cantonale sur la laïcité, qui y a vu une forme de prosélytisme contraire aux principes genevois.
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Le député PLR Lionel Halperin a également rappelé que des événements religieux avaient déjà été interdits par l’Unige dans le passé.
Finalement, l’AMEUG a confirmé que le concours ne se déroulerait pas à l’université. L’affaire relance le débat sur la frontière entre culture religieuse et pratique cultuelle dans les institutions publiques suisses.