Cette décision, annoncée par le bureau du Premier ministre Pushkar Singh Dhami, s'appuie sur les résultats d'enquêtes menées par des équipes gouvernementales.
Selon les autorités, environ 500 autres établissements religieux sont également sous examen et risquent d’être fermés prochainement. Pourtant, plusieurs de ces institutions fonctionnent légalement depuis des décennies et jouent un rôle essentiel dans l’éducation des communautés musulmanes locales. Leur fermeture potentielle a suscité des préoccupations profondes au sein de la population.
Des groupes de défense des droits civiques et des responsables religieux musulmans ont exprimé leur inquiétude, appelant à plus de transparence et à un traitement équitable. Ils avertissent qu’une telle politique, appliquée sans procédures juridiques claires, pourrait intensifier la méfiance et marginaliser davantage les communautés vulnérables.
L’Organisation des services musulmans de l’Uttarakhand a condamné cette mesure, la jugeant anticonstitutionnelle. Maya Wati, cheffe du parti Bahujan Samaj, a également critiqué le gouvernement pour ses actions jugées partiales, appelant au respect des sentiments religieux de toutes les communautés.