Selon Al Quds al-Arabi, si cette réforme est adoptée, Berlin deviendrait la première capitale européenne à autoriser les femmes policières à porter le hijab en service. Le parlement berlinois doit examiner cette proposition après les vacances de Pâques.
Tuba Bozkurt, députée des Verts, a dénoncé cette loi comme une exclusion professionnelle injustifiée pour les femmes voilées, aggravant la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Actuellement, les juges et policiers sont soumis à cette interdiction, tandis que les enseignants en sont exemptés après plusieurs décisions judiciaires.
La réforme suscite de fortes divisions : certains y voient une avancée pour l’égalité et la diversité, d’autres redoutent une atteinte au principe de neutralité des institutions. En Allemagne, plusieurs arrêts récents, dont ceux du tribunal constitutionnel fédéral et de la Cour de justice de l’Union européenne, ont maintenu la possibilité d’interdire le port du hijab dans certains contextes professionnels.
Aujourd'hui, plus de cinq millions de musulmans vivent en Allemagne, représentant la plus grande minorité religieuse du pays.
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