Selon politis.fr, le jeune homme de 22 ans a été tué « parce qu’il était musulman », rappellent les signataires d’une tribune qui dénoncent une islamophobie croissante, nourrie par des discours politiques et médiatiques.
Ce crime, disent-ils, n’est pas isolé. Il s’inscrit dans un climat marqué par des lois stigmatisantes, des dissolutions d’associations, des expulsions d’imams, et une instrumentalisation continue de la laïcité contre les musulmans. L’assassin d’Aboubakar n’a pas agi seul : il a été porté par un contexte où les propos islamophobes sont banalisés.
La tribune met en cause des figures politiques, de droite comme de gauche, accusées d’avoir contribué à créer cette ambiance délétère. Elle alerte sur le danger d’une montée du fascisme, dont la haine des musulmans est l’un des ressorts majeurs, en France comme ailleurs.
Les signataires appellent à faire de la lutte contre l’islamophobie une priorité antiraciste, et invitent à se mobiliser massivement le 11 mai, pour que l’assassinat d’Aboubakar ne reste pas sans réponse.