La réponse de l’Iran à Israël inspirée du soulèvement de l’Imam Hussein : un refus clair de l’humiliation

8:46 - July 01, 2025
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IQNA-Alaa al-Khatib, analyste politique irakien basé à Londres, a affirmé que la riposte de l’Iran aux attaques israéliennes s’inscrivait dans l’esprit du soulèvement de l’Imam Hussein (a), un soulèvement fondé sur le refus de toute forme de soumission.

Selon lui, Israël pensait que Téhéran ne réagirait pas. Or, c’est tout le contraire qui s’est produit : l’Iran a fait preuve d’une fermeté inspirée d’un héritage religieux et historique profondément enraciné.

Dans un entretien accordé à l’agence IQNA, al-Khatib a souligné que la réponse iranienne a instauré un véritable équilibre et a constitué un message clair et dissuasif envers tout acteur envisageant une agression contre l’Iran ou la région. Il estime que cette riposte n’est pas seulement celle de l’Iran, mais qu’elle représente également la voix des peuples opprimés du Moyen-Orient, leur rendant confiance et conscience de leur propre pouvoir.

Il a ajouté que l’image d’invincibilité que s’était construite l’armée israélienne s’est effondrée. L’inefficacité de son arsenal a été exposée, tandis que l’Iran a démontré qu’il était une puissance régionale réelle, dotée d’armes nationales redoutées par les puissances arrogantes.

Al-Khatib a salué la précision des frappes iraniennes, notamment sur des sites stratégiques à Tel-Aviv, qui ont plongé Israël dans une situation comparable à celle vécue par Gaza. Ce succès militaire, selon lui, entrera dans l’histoire du monde islamique et renforcera la dignité des peuples de la région.

Il a aussi insisté sur le fait que l’Iran, en tant que pays agressé, a agi dans le cadre du droit international et de la Charte des Nations Unies. De nombreux pays comme la Turquie, la Russie ou le Pakistan ont reconnu le droit de l’Iran à se défendre.

Enfin, al-Khatib a dénoncé les violations massives commises par Israël contre des civils et des infrastructures médicales en Iran. Il appelle la communauté internationale – Conseil de sécurité, Ligue arabe, OCI et CCGP – à prendre des positions fermes et concrètes.

Sans cela, dit-il, Netanyahu se croira libre de se poser en maître du Moyen-Orient. Il conclut en souhaitant que les condamnations verbales se traduisent par des actions réelles.

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