Selon elbalad, pour Al-Azhar, ce projet constitue la première phase d’un plan de déplacement forcé visant à vider Gaza de sa population et à imposer une nouvelle réalité favorable à la colonisation. Le centre met en garde contre les conditions inhumaines prévues : plus de 600 000 Palestiniens soumis à un strict contrôle sécuritaire, bloqués dans une zone clôturée, sans liberté de circulation ni accès libre à l’aide humanitaire.
Al-Azhar dénonce la stratégie israélienne de maquiller cette opération sous un vernis « humanitaire » pour éviter la condamnation internationale. Le centre appelle la communauté mondiale à intervenir de toute urgence pour empêcher la mise en œuvre de ce plan, qu’il qualifie de violation flagrante du droit international.
Par ailleurs, les coûts exorbitants du projet (estimés à 10–15 milliards de dollars) et les délais irréalistes ont suscité des tensions au sein du cabinet israélien. Des voix critiques y voient une tentative de militarisation permanente de Gaza et une forme déguisée de nettoyage ethnique.