Une lecture du Coran entre Marocains et Maliens
Le Mali a été le premier pays à bénéficier de la formation des imams, morchidines et morchidates au Maroc. Le choix du vendredi n’est évidement pas anodin pour la célébration de la Fête du Trône, le 30 juillet. A Bamako, les membres de l’association Amitié Mali-Maroc ont organisé une cérémonie de lecture du Coran et élevé des prières à l’endroit de la famille royale marocaine.
Premier pays bénéficiaire de l’initiative de formation des imams lancée par le Maroc en 2013, le Mali a vu plus de 500 imams formés au fil des ans dans un esprit de tolérance et de juste milieu. Un nouvel accord signé en 2022 prévoit la formation de 300 autres imams et morchidates avec une prise en charge complète par le Royaume chérifien.
Pour les amis du Maroc, cette activité montre leur attachement à la préservation des valeurs culturelles et cultuelles entre les deux pays et contribue au raffermissement des relations séculaires entre les deux pays.
Pour la vice-présidente de l’association, Dienta Ilham Ait Addi, «nous avons choisi vendredi en raison de l’importance de ce jour dans la religion musulmane».
«Après la prière de vendredi, des imams formés au Maroc se sont regroupés au siège de l’association à Daoudabougou pour lire le Coran et égrener des Dou’a pour le roi marocain, afin que Dieu l’accorde longue vie ainsi qu’à toute la famille royale et tout le peuple marocain ».
Elle a ajouté que l’organisation de cette activité, «le Conseil Fédéral des Adeptes de la Tariqa Tijania au Mali, et l’association des imams formés au Maroc ont participé aux côtés de l’association Amitié Mali-Maroc pour la réussite de la cérémonie».
La vice-présidente de l’association Amitié Mali-Maroc a saisi cette occasion pour inviter ses compatriotes à célébrer la Fête du Trône prévue le 30 juillet.
Aboubacar Sidibé, un imam formé au Maroc, est revenu sur les relations séculaires de fraternité et d’amitié qui lient le Mali et le Maroc ainsi que l’importance de l’initiative royale sur la formation des imams au Maroc « pour adopter un islam tolérant au Mali et du juste milieu. La formation a été d’un apport capital pour nos imams». Il a plaidé «pour la poursuite de cette formation afin d’obtenir le maximum d’imams qui protègeront les préceptes de l’islam tolérant à travers tout le Mali».
En témoignage de l’apport du Maroc dans la formation des femmes et des hommes de religion maliens, le Premier ministre Abdoulaye Maïga avait déclaré, en janvier dernier lors de la remise des diplômes aux imams formés au Maroc, que «les efforts du Roi Mohammed VI, pour le rayonnement de la religion musulmane sont connus de tous et soutenus par des actions concrètes».
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