Le Coran voit dans la diversité une opportunité de coopération

8:13 - September 20, 2025
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IQNA-Le grand mufti d'Egypte a déclaré que le Coran ne considère pas les différences entre peuples et cultures comme une source de conflit, mais comme une chance de collaboration et de dialogue.

Selon An-Naba, lors de son intervention lors de la session intitulée « Les religions : un facteur pour parvenir au développement durable dans le monde », tenue le deuxième jour du 8ᵉ Congrès mondial des dirigeants religieux et traditionnels à Astana, capitale du Kazakhstan, Nazir Mohamed Iyad, grand mufti d’Egypte et directeur du Secrétariat général des instances de fatwa dans le monde a souligné que la pensée religieuse, lorsqu’elle se concentre sur le développement, s’appuie sur un principe divin clair : «هو أنشأكم من الأرض واستعمركم فيها» « Il vous a établis sur la terre et vous a demandé de l’aménager ». Les prophètes, tels que Ṣâliḥ, Shu‘ayb et Moïse (paix sur eux), ont tous averti leurs peuples contre toute forme de corruption sur terre, sur mer et dans l’air.

Le mufti a ajouté que l’histoire de la civilisation islamique prouve que le véritable développement repose sur la combinaison du savoir, de la science, des valeurs religieuses et de l’éthique. Des cités comme Samarcande, Boukhara, Bagdad, Damas ou encore Le Caire ont prospéré grâce à l’union de l’économie, de la culture, de la foi et de la connaissance. Ces apports ont façonné un patrimoine commun enrichissant la conscience humaine.

Il a averti que tout progrès matériel ou scientifique qui néglige les valeurs spirituelles finit par devenir un outil de destruction, alors que le développement enraciné dans l’éthique place l’humain au centre et assure le bien-être des générations futures.

Citant le verset : يا أيها الناس إنا خلقناكم من ذكر وأنثى وجعلناكم شعوبا وقبائل لتعارفوا إن أكرمكم عند الله أتقاكم» « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous connaissiez », il a insisté sur le fait que la coexistence et le dialogue constituent le fondement de la paix et du développement durable. Le dialogue, a-t-il conclu, n’est pas un choix secondaire mais une nécessité vitale dans un monde interdépendant.

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