Selon l'AFP, la préfecture reprochait à l’imam Smaïn Bendjilali, dit Ismail, des prises de position jugées « radicales ». Le juge des référés a toutefois estimé que la mesure portait « atteinte à la liberté fondamentale du culte » et créait une « situation d’urgence » pour l’association gestionnaire et les fidèles, notamment les personnes à mobilité réduite.
Le tribunal a également considéré que les propos et publications de l’imam ne constituaient pas une menace actuelle de haine ou de violence. Pour l’avocat de la mosquée, Me Sefen Guez Guez, cette décision représente « une victoire et un apaisement ». De son côté, la préfecture a pris acte de la suspension, rappelant qu’il ne s’agit pas d’une annulation définitive et qu’elle se réserve la possibilité de nouveaux recours.
Condamné à six mois de prison avec sursis pour apologie du terrorisme, l’imam a fait appel de cette décision. Le tribunal souligne qu’aucun comportement contraire à la loi de 1905 ni aucun incident impliquant des fidèles n’a été constaté depuis la reprise des activités du lieu de culte.