Selon le site alukah, tout au long du mois, des conférences, expositions et rencontres sont organisées afin de réfléchir à la richesse du patrimoine islamique et d’honorer les savants, penseurs et artistes musulmans dont les découvertes et les œuvres ont marqué les domaines de la science, de la médecine, de la philosophie et de la littérature.
Cette année, plusieurs institutions participent activement : la mosquée Ummah, l’Association islamique de Nouvelle-Écosse, l’Association des musulmans de Kanata, la Communauté musulmane d’Ottawa, l’Association musulmane de Stittsville, la Bibliothèque publique de Toronto, le Centre d’études islamiques comparées, Islamic Relief Canada, l’Université de l’Alberta, la Fondation des femmes musulmanes de Cambridge et la Fondation Qalam Canada.
Les activités comprennent notamment des conférences sur les grandes figures du monde islamique et des expositions sur l’âge d’or de la civilisation musulmane. Ces événements visent à renforcer le sentiment d’identité et à valoriser les contributions des musulmans à travers les siècles. Les organisateurs rappellent que ce mois ne doit pas se limiter à la commémoration du passé, mais inspirer la construction d’un avenir fondé sur la connaissance et l’engagement.
Le Mois de l’histoire islamique retrace aussi l’histoire des musulmans du Canada, depuis les premiers migrants installés au début du XXᵉ siècle jusqu’à la fondation de la première mosquée d’Edmonton en 1938. Leur parcours, marqué par la foi, le travail et la solidarité, illustre la place essentielle qu’ils occupent aujourd’hui dans les domaines de l’éducation, de l’économie, de la charité et de la participation civique.
Les responsables des institutions islamiques appellent à préserver cette mémoire collective en développant des archives communautaires, en sauvegardant les documents, photographies et témoignages, et en encourageant les jeunes à s’impliquer dans des projets de recherche et de création autour de leur identité. Ils insistent également sur l’importance de soutenir des initiatives universitaires comme les Archives des musulmans du Canada (MiCA) à l’Université de Toronto, qui œuvrent à la conservation du patrimoine musulman canadien et à sa transmission aux générations futures.